En 2013, l’État classe le massif de Concors, plus vaste massif forestier du département. On lui reconnaît la qualité de ses paysages mais aussi celle de ses pratiques et usages.
En 2013, l’État classe le massif de Concors, plus vaste massif forestier du département. On lui reconnaît la qualité de ses paysages mais aussi celle de ses pratiques et usages.
Intégré à l’Opération Grand Site de la Sainte-Victoire, le massif bénéficie de mesures de préservation, de valorisation et de protection de ses paysages. Ici toute action doit être faite dans le respect des paysages.
Le massif se caractérise par sa compacité, ensemble dans lequel il est difficile de pénétrer. Seule la RD11 permet de le traverser du nord vers le sud. Depuis la vallée de la Durance, l’accès au massif se fait par les vallons dans une ambiance forestière où le regard ne s’échappe que par le ruban de la route. Puis s’ouvrent les paysages lorsque la route atteint les plateaux. Le massif donne à découvrir à celui qui y pénètre ses petits vallons intimes cultivés, ses grands espaces de parcours ou ses forêts mixtes. Dans ses pourtours, les bourgs offrent le charme et le pittoresque des villages perchés, aux rues étroites et ombragées. L’unité paysagère reste préservée des grandes urbanisations, tout en étant à portée de voiture d’Aix-en-Provence et de grands bassins d’emplois.
Sous le label d’excellence des Grands Sites de France, les paysages du massif sont entretenus et gérés dans le respect de leurs usages (agricoles, pastoraux, habités, parcourus…) et de leurs caractères.
Il ne s’agit pas de sanctuariser le massif mais au contraire de valoriser ses pratiques ; elles sont à la fois celles de ses terroirs mais aussi de ses espaces de nature qui mettent à disposition de nombreuses activités sportives. Près de 250 km de chemins de randonnée permettent de découvrir les massifs du Concors, de Vautubière et le plateau de Bèdes. Mais il existe bien d’autres activités possibles comme l’escalade ou le VTT.
Cependant les massifs du Concors et de Vautubière restent discrets à côté d’autres voisins plus célèbres comme la montagne Sainte-Victoire ou le massif des Calanques. Cette discrétion pourrait-elle être le garant de sa préservation ?
Entre la montagne Sainte-Victoire et la Durance, une étendue sauvage de vallons et de collines à l’écart des grandes voies de communication est restée en marge du monde urbain. S’y révèlent des images de terroirs rudes, de mas isolés, de pinèdes et de chênaies en transition entre la Basse Provence et la Provence Alpine.
C’est un massif que l’on contourne, un espace dans lequel il faut rentrer pour respirer, découvrir les paysages, chasser ou se promener. Le paysage est montagnard avec de belles étendues boisées et de petites cuvettes cultivées autour de mas isolés. Depuis les humbles chapelles des sommets on découvre de beaux panoramas sur la Durance, le Lubéron et l’ubac de la Sainte-Victoire.
À l’instar de ces prestigieuses voisines (la montagne Sainte-Victoire ou la Durance), ce massif a connu une occupation humaine très ancienne. Les vestiges préhistoriques et romains en témoignent. Mais sa situation en marge explique sans doute qu’il n’ait pas suscité de regards artistiques marquants.
Les sous-unités paysagères individualisent des paysages qui composent une unité paysagère et font valoir des spécificités au sein de l’unité.
Les sous-unités ont été définies par l’atlas des paysages de 2006. De cet atlas sont retenues les sous-unités paysagères de la Séouve et la montagne de Vautubière / de la vallée de Jouques / de la montagne des ubacs et le Grand Concors.
Cet ensemble de reliefs structurants sépare la Moyenne Durance de la Basse Provence. La limite symbolique et physique est la cluse de Mirabeau (cf les unités de Moyenne et de Basse Durance).
Séparés du cœur du massif par la vallée du Réal et par le terroir de Jouques, ces reliefs pentus dominent la Durance. Ils contrastent avec le vaste plateau cultivé de Bèdes largement ouvert au sud, plus varié, riant et vivant avec ses hameaux, ses mas, ses vignes et ses lavandes, ses chênes truffiers et ses bosquets de grands pins.
Les collines et les vallons qui s’étendent de Jouques à Meyrargues sont les contreforts adoucis du Concors. Ces petits vallons fermés, ces cuvettes et ces collines sont le domaine des vignes, des vergers et des oliviers. Leurs franges sont investies par une urbanisation pavillonnaire aux abords des villages : le paysage rural est en mutation.
La Tête du marquis, la Keyrié et la montagne des Ubacs forment la transition avec le massif du Concors par une succession de petits bassins intérieurs, isolés et sauvages. Ce paysage caractéristique de montagne provençale est le cœur du massif. Ici perdure l’image d’un terroir éclaté avec des mas et des domaines isolés, encadrés de sombres versants boisés.
Épaulée par le Sambuc, la pyramide abrupte du sommet du Concors donne sa physionomie à l’ensemble de ce massif néocomien. Au sud, l’arête calcaire de la montagne de Vautubière se dresse au-dessus du plateau de Bèdes. A la hauteur du défilé de Mirabeau, la Durance entaille la Séouve. De Jouques à Peyrolles, les dépôts miocènes érodés sont creusés de vallons et de cuvettes. La vallée de Jouques constitue la seule ouverture dans cet ensemble compact.
La qualité du paysage forestier est révélatrice de sa préservation des incendies. L’ensemble est varié avec pinèdes à pins d’Alep au-dessus de la Durance, chênaies blanches et vertes du Concors et de la montagne des Ubacs, grands pins et cèdres plantés du Sambuc, pinède et garrigue plus rase autour de Peyrolles.
L’imbrication des cultures au sein des collines boisées caractérise l’unité de paysage.
Dans les vallons et les cuvettes, sur les petits plateaux, les cultures se répartissent en fonction des sols, de la topographie et des expositions
Le ruisseau de Saint-Bachi irrigue le terroir de Jouques aujourd’hui soumis à une forte pression urbaine.
Mémoire du paysage des terroirs, les trames bâties structurent les versants, avec en particulier les remarquables restanques et les chemins encadrés de murets sur le terroir de Jouques.
Construit au XIXe siècle, le canal du Verdon se remarque par les « tours » qui abritent les siphons nécessaires au franchissement des vallons.
La RD11 traverse le petit massif de la Séouve et se distingue par le traitement topiaire des chênes verts, des lentisques et des chênes kermès sur ses accotements. Ces végétaux taillés avec art sont des “œuvres” surprenantes devenues identitaires des lieux.
Avant de s’enfoncer dans les reliefs, le canal de Provence enjambe le ruisseau du Bachi en aqueduc au-dessus d’un étroit défilé qui marque les limites du bassin de Rians.
L’habitat : le massif est resté peu perméable à l’implantation bâtie. Mas et domaines sont isolés au sein des terroirs. Marine, Gerle et Revelette sont au cœur du massif. Traconnade, Tholonet et Saint-Charles sont à proximité de Jouques. Les châteaux du Grand-Sambuc et de Trempasse, d’architecture du XIXe siècle, jalonnent agréablement le parcours.
Le patrimoine archéologique : les vestiges de l’aqueduc, qui amenait les eaux de la Traconnade jusqu’à Aix-en-Provence à l’époque romaine, jalonnent les vallons entre Jouques et Meyrargues.
Les villages : mis à part quelques hameaux dans le terroir, comme Bèdes et Saint-Antonin, l’habitat est groupé en gros villages établis sur les franges du massif.
Cette unité paysagère est un secteur à dominante forestière, légèrement vallonné, d’où émergent différents reliefs : montagne de la Vautubière, montagne des Ubacs, le Concors point culminant à 782 m. Contrairement aux autres massifs calcaires, le massif ne présente pas d’importants affleurements rocheux comme des falaises, barres …
Le couvert végétal est dominé par les formations forestières, composées essentiellement de chênaie verte, plutôt en adret, et de chênaie blanche, plutôt en ubacs et dans les vallons frais. La montagne des Ubacs abrite des forêts matures de grande qualité : chênaies mésophiles anciennes à chênes pubescents, avec houx, ifs, érables et sorbiers.
Dans cette unité paysagère, les pinèdes à pins d’Alep et les garrigues affichent toujours des superficies importantes, principalement en adret. Les pelouses sont également très présentes, issues de l’héritage ancestral du pastoralisme : pelouse à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) en majorité, mais également pelouse à stipe chevelue (Stipa capillata) sur les crêtes ou à brome érigé (Bromus erectus) dans les lisières boisées.
Ce secteur est également traversé par des cours d’eau qui forment des vallons aux caractères plus humides : Grand Vallat et surtout le Réal et le ruisseau de Saint Bachi à Jouques. Ainsi, la plaine de Jouques est assez remarquable et offre tout un système de milieux humides : ripisylves, prairies humides, roselières, jonçaies, résurgences karstiques, sources et cascades de tuf,…
En ce qui concerne la faune, la variété des milieux entraîne une grande diversité.
Les vastes espaces naturels permettent d’offrir des territoires de chasse à l’aigle de Bonelli, l’aigle royal ou encore le loup. Ces milieux boisés sont également très favorables à la chauve-souris petit Rhinolophe et aux insectes sapro-xylophages (lucane, longicorne). Enfin, les milieux ouverts renferment une multitude de papillons patrimoniaux : diane, proserpine, azuré du serpolet, zygène cendrée….
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
A l’image de sa compacité, les massif du Concors et de Vautubière sont très peu parcourus par un réseau viaire. Un réseau de petites voies, plus souvent simples pistes, s’immisce dans les interstices du relief.
Une seule voie le traverse, la RD11. Elle quitte Saint-Paul-lès-Durance au nord, traverse le plateau de Bèdes, puis Jouques et continue jusqu’à Vauvenargues en suivant la direction du sud.
Sur les versants, elle se déroule sous le couvert forestier des pinèdes et des forêts mixtes. C’est une route aux ambiances variées, alternant des séquences forestières intimes et fraîches, avant de rejoindre les espaces ouverts des plateaux et fonds de vallon. La vue alors se dégage et permet de découvrir les reliefs de ce massif.
C’est une route tantôt rectiligne quand elle est en plateau tantôt sinueuse quand elle descend les versants des reliefs.
L’unité paysagère se traverse d’ouest en est via la RD561 qui emprunte le vallon du Real puis de Saint-Bachi. Depuis Peyrolles-en-Provence et Jouques, elle profite de ce couloir naturel pour rejoindre la commune de Rians dans le Var. Le parcours se fait très souvent à l’ombre des arbres.
Conséquences du projet ITER
aménagements routiers, pression de l’urbanisation autour des villages : relativement limitées sur l’unité paysagère.
Projet de classement du site pour l’ensemble du massif
en continuité avec celui de la montagne Sainte-Victoire et jusqu’aux limites du département du Var : Site Classé depuis 2013.
Le massif est inscrit dans le périmètre de compétence du “Grand Site Concors-Sainte-Victoire”
pour la gestion intégrée DFCI / forêt / paysage / patrimoine dont Natura 2000 (cf. unité de paysage de la montagne Sainte- Victoire).
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
La sensibilité visuelle est liée aux grandes perspectives depuis les belvédères ainsi qu’aux vues sur les petits bassins intérieurs tapis au cœur des reliefs enrésinés.
On note :
La sensibilité écologique et paysagère des espaces boisés et de garrigue est confrontée aux risques d’incendie et à la surfréquentation liée aux loisirs.
Le paysage urbain des villages de Jouques, Peyrolles et Meyrargues compose des sites bâtis remarquables. L’intérêt de ce paysage bâti est affirmé par une architecture souvent remarquable.
L’augmentation de la population fait naître de nouveaux besoins en logements, équipements, services et infrastructures. La particularité de cette unité paysagère est de porter les espaces des possibles extensions urbaines des villages de Peyrolles-en-Provence, Vauvenargues et Saint-Marc-Jaumegarde, dont les centres historiques sont dans les périmètres des unités paysagères voisines. Le choix est majoritairement celui de la maison individuelle et c’est ainsi que des zones pavillonnaires se développent en périphérie et sur les versants du massif qui encadrent ces communes.
L’activité agricole participe à l’entretien d’un paysage. Sa pérennité est donc essentielle. Le maintien d’une diversité des cultures contribue à la qualité et à la valeur des paysages et de la biodiversité quand l’agriculture est raisonnée. La mosaïque agricole anime le territoire de scénographies colorées et saisonnières : le gris argenté des oliviers, le bleu des lavandes, le blond des blés, les verts tendres des prairies et des vignes qui se parent des ors de l’automne. Le massif accueille de nombreuses zones de parcours. Le pastoralisme tient un rôle majeur dans la gestion du risque incendie.
La valeur paysagère et écologique des milieux naturels forestiers a valu à ce massif son classement comme site remarquable. Les plans d’actions et de gestion réglementent les usages et les aménagements dans un seul objectif de respect du site et de ses paysages.
Le Grand Site Concors-Sainte-Victoire gère notamment le risque incendie. Les gestionnaires et techniciens du GSSV mettent en action des interventionss qui portent un soin particulier à l’intégration des ouvrages de défense contre les incendies : piste, coupe-feu, citerne…
Poursuivre les aménagements de lutte contre les incendies intégrés au paysage et l’étendre à d’autres hors périmètre du GSSV : pistes DFCI, pistes coupe-feux, citernes…
Gérer les accès au site et renforcer les campagnes de sensibilisation.
Encadrer et surveiller l’entretien des forêts privées.
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements : prairies, parcelles cultivées…
Préférer des principes de replantation aléatoires et proscrire les plantations en ligne le cas échéant.
Organiser l’accueil des visiteurs en poursuivant les actions du GSSV et du Conseil départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Poursuivre l’information et la communication pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels. y compris au sujet des PEE (information des gestionnaires et des riverains)
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Envisager des moyens alternatifs à la voiture pour l’accès aux espaces de loisirs : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Poursuivre l’information des usagers sur les préjudices liés à des pratiques inadaptées et les « bonnes conduites » à avoir.
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets,
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Organiser les nouvelles extensions en assurant la cohérence entre formes historiques et nouvelles.
Ne pas déconstruire la silhouette d’un village par des volumes bâtis en rupture avec la trame urbaine (orientation, gabarit…).
Organiser les transitions entre ville et « campagne » / « nature ».
Assurer la qualité des entrées de ville / restructurer les entrées de ville.
S’appuyer sur des structures paysagères : ripisylves, alignements d’arbres, haies, boisement…
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé ; accompagner une réécriture contemporaine de l’architecture traditionnelle.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante et penser des espaces publics continus comme élément de structure urbaine (rues, places, évasement…) et non en « poches » (voies en boucle).
Éviter des matériaux et des couleurs étrangers aux palettes locales.
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la multiplicité des paysages.
Préserver / reconstituer les trames paysagères associées aux pratiques agricoles : bosquets, canaux…
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Poursuivre les aménagements de lutte contre les incendies intégrés au paysage et l’étendre à d’autres hors périmètre du GSSV : pistes DFCI, pistes coupe-feux, citernes…
Gérer les accès au site et renforcer les campagnes de sensibilisation.
Encadrer et surveiller l’entretien des forêts privées.
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements : prairies, parcelles cultivées…
Préférer des principes de replantation aléatoires et proscrire les plantations en ligne le cas échéant.
Organiser l’accueil des visiteurs en poursuivant les actions du GSSV et du Conseil départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Poursuivre l’information et la communication pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels. y compris au sujet des PEE (information des gestionnaires et des riverains)
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Envisager des moyens alternatifs à la voiture pour l’accès aux espaces de loisirs : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Poursuivre l’information des usagers sur les préjudices liés à des pratiques inadaptées et les « bonnes conduites » à avoir.
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets,
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Organiser les nouvelles extensions en assurant la cohérence entre formes historiques et nouvelles.
Ne pas déconstruire la silhouette d’un village par des volumes bâtis en rupture avec la trame urbaine (orientation, gabarit…).
Organiser les transitions entre ville et « campagne » / « nature ».
Assurer la qualité des entrées de ville / restructurer les entrées de ville.
S’appuyer sur des structures paysagères : ripisylves, alignements d’arbres, haies, boisement…
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé ; accompagner une réécriture contemporaine de l’architecture traditionnelle.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante et penser des espaces publics continus comme élément de structure urbaine (rues, places, évasement…) et non en « poches » (voies en boucle).
Éviter des matériaux et des couleurs étrangers aux palettes locales.
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la multiplicité des paysages.
Préserver / reconstituer les trames paysagères associées aux pratiques agricoles : bosquets, canaux…
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
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