L’unité paysagère des étangs d’Istres et de Saint-Blaise s’étire sur l’isthme qui sépare l’étang de Berre de la mer Méditerranée.
L’unité paysagère des étangs d’Istres et de Saint-Blaise s’étire sur l’isthme qui sépare l’étang de Berre de la mer Méditerranée.
Les étangs se nomment de l’Olivier, de Rassuen, de Citis, du Pourra, de Lavalduc et d’Engrenier et ont fait l’histoire des communes riveraines d’Istres, Saint-Mitre-les-Remparts, Fos-sur-Mer ou Port-de-Bouc. En effet, le taux de salinité de certains (Engrenier, Lavalduc) a permis, dès l’Antiquité, le commerce du sel. Les vestiges antiques de Saint-Blaise au bord de l’étang de Lavalduc témoignent d’une occupation ancienne.
L’atlas des paysages de 2006 les intégrait à l’unité paysagère de l’étang de Berre mais leurs spécificités paysagères et écologiques ont motivé le choix de les reconnaître comme ensemble paysager à part entière. Les rives sont faites de pinèdes ou de vignes, car ici la tradition agricole perdure.
Istres, installée au bord de l’étang de l’Olivier, prend le caractère pittoresque d’une ville littorale, située pourtant sur un plateau calcaire. L’étang est ainsi nommé par les oliveraies qui l’entouraient. Même si les villes ne sont jamais éloignées des autres plans d’eau, il est le seul à présenter des rives habitées.
Les étangs de Citis et du Pourra sont propriétés du Conservatoire du Littoral depuis 2010.
À l’ouest des collines de Saint-Blaise, un chapelet de petits étangs intérieurs se niche dans les cuvettes de molasse et s’égrène jusqu’au littoral de Fos. Ces étangs encaissés témoignent de la diversité des paysages littoraux de l’étang de Berre : anciennes salines, larges roselières et eaux stagnantes…
La ville d’Istres s’étire au bord de l’étang de l’Olivier. Elle est implantée à l’articulation de l’étang de Berre à l’est, de la Crau à l’ouest et des collines de Saint-Blaise et de Saint- Mitre-les-Remparts au sud.
Ces paysages d’eau créent la surprise dans un environnement de plateaux calcaires recouverts de pinèdes et de garrigues. Ils contrastent aussi avec un environnement urbain dense. Les villages ont été absorbés par un tissu urbain mélangeant collectif et pavillonnaire, corollaire du développement des industries pétrochimiques et sidérurgiques de l’étang de Berre, du littoral méditerranéen voisin et du golfe de Fos.
Unique agglomération de l’unité paysagère, Istres n’a pas échappé à ce phénomène de ville nouvelle quand il a fallu accueillir les populations ouvrières. Son centre historique s’est entouré d’ensembles de collectifs et de zones pavillonnaires. Elle s’est distinguée de ses voisines Miramas, Port-de-Bouc et Martigues quand, à l’issue de la Première Guerre Mondiale, l’école d’aviation et la base aérienne se sont implantées. Une partie de l’économie de la ville est encore portée par l’aéronautique.
Avant d’être cette agglomération, Istres était un village perché au-dessus de l’étang de l’Olivier. Ses maisons ont été construites autour d’un château sur les ruines duquel a été bâtie l’église Notre-Dame de Beauvoir, édifice du XVIe siècle classé Monument Historique. La ville historique s’organise selon un schéma radioconcentrique, entourée d’une enceinte jusqu’au XVIIIe siècle. Istres bénéficie de l’agrément de ses paysages lacustres qu’elle a su valoriser.
Le cœur de l’ancien village est agrémenté des belles façades de ses hôtels particuliers construits aux XVIIe et XVIIIe siècles. La ville nouvelle s‘étend des rives de l’étang de Berre à celles de l’étang de l’Olivier et s’ouvre à l’ouest sur la Crau.
Les autres étangs s’inscrivent dans un environnement naturel. Il faut dépasser l’urbanisation dense de Port-de-Bouc ou d’Istres pour découvrir les paysages intimes de ces étendues d’eau intérieures, cachées par les collines qui les entourent. Leurs roselières, prairies humides, phragmitaies… surprennent au milieu de collines sèches.
La richesse des paysages de l’unité paysagère n’est pas qu’écologique. Elle est aussi chromatique. Il y a la multitude de verts de ses pinèdes et garrigues, mais aussi de ses vignes que l’automne pare d’orangés et d’ors. Et il y a la couleur des eaux changeante au gré de la météo mais aussi de leur salinité ou de leur végétation aquatique. Les plans d’eau s’expriment dans des nuances de bleus, de verts et même de roses d’une grande variété et subtilité.
Mais ces paysages au premier regard marqués d’une forte naturalité sont aussi l’héritage d’une industrialisation associée à l’exploitation du sel qui les a façonnés. Les eaux salées de Rassuen et de Lavalduc ont été utilisées dès l’Antiquité mais c’est au XIXe siècle que leur exploitation se transforme avec la production de soude à partir du sel marin grâce à un procédé chimique. Avec cette nouvelle méthode de transformation, l’activité industrielle va se développer et avec elle la transformation des paysages s’opérer. Des étendues d’eau sont aménagées en marais salants (étang du Mazet, du plan d’Aren, étang de Citis) et l’acheminement de la saumure depuis les étangs de Lavalduc et d’Engrenier est à l’origine de la construction de tout un réseau de canaux souterrains (tunnels) et aériens (aqueducs). Conjointement apparaissent des bâtiments et des embarcadères pour l’expédition du sel. L’usine chimique de Rassuen est édifiée en 1809 ; elle sera une des plus importantes du département. Pour maintenir son activité, ses productions ont été diversifiées (dérivés du chlore, colles ou gélatine) jusqu’à la fabrication d’engrais. Son activité s’achevera définitivement en 1988.
L’usine a été à l’origine de la création d’un hameau mais aussi de la pollution des sols encore d’actualité en 2021. L’industrie est encore présente dans les paysages. Les panoramas sur le golfe de Fos installent ces ambiances industrielles mais également la présence significative de l’usine de fabrication de ciment fondu à Port-de-Bouc.
L’unité paysagère se situe à l’ouest de l’étang de Berre. L’atlas des paysages de 2006 exprimait les structures paysagères de la manière suivante :
À l’ouest, les collines tabulaires découpées dans les grès et la molasse (142 m à Saint-Blaise) forment la transition avec la Crau. Elles sont séparées par des dépressions circulaires créées par l’érosion éolienne et occupées par un chapelet d’étangs.
Les pinèdes et les garrigues basses couvrent les collines et les massifs périphériques. En particulier, les collines de Sulauze au-dessus de l’anse de Saint-Chamas sont couvertes d’une splendide pinède.
Des bosquets de pins et de chênes couvrent les collines littorales entre Istres et Saint-Mitre-les-Remparts.
Les sites villageois souvent perchés se juxtaposent aux zones d’urbanisation contemporaine dans les plaines littorales et composent un paysage contrasté, en constante évolution. Les villages anciens resserrent leurs maisons autour de ruelles étroites souvent radioconcentriques, image de la « Provence terrienne traditionnelle » (Istres).
L’habitat est une alternance d’immeubles regroupés en grands ensembles et de lotissements pavillonnaires dans les quartiers urbains et de constructions diffuses sur les franges des espaces naturels. La “ville nouvelle” d’Istres est signalée par un geste architectural : la Sous-Préfecture.
Les parcs paysagers et les aménagements de voirie structurent le paysage urbain et soulignent les entrées d’agglomération. De nombreux giratoires scandent les voies.
Istres a conservé son tissu urbain médiéval et une architecture ancienne remarquable.
L’originalité de ces milieux réside dans la mosaïque complexe et imbriquée de milieux différents qui les constituent : eaux douce/eau salée ; milieu humide/milieu sec. La cohabitation de l’eau douce avec l’eau salée est notamment un facteur majeur de cette grande biodiversité.
L’étang d’Engrenier est « sur-salé », comme l’étang de Lavalduc. Ces deux étangs servent de stockage industriel de saumure pour le dépôt pétrolier de Manosque (Géosel / Géostock). L’étang de Rassuen est quant à lui en eau douce (salinité inférieure à 2 g/l), alimenté par la nappe de Crau, les précipitations… et la station d’épuration.
Les étangs de Citis et de l’Olivier sont aujourd’hui des étangs d’eau douce lorsqu’ils sont en pleine eau. Si ces étangs s’assèchent, la salinité peut alors être plus élevée. Dans le cadre de la gestion hydraulique de la compagnie des Salins du Midi (groupe Salins), Citis est artificiellement alimenté par les eaux douces de la plaine de Lavalduc. L’étang de Citis était aménagé en marais salant au XIXe siècle et son exploitation s’est arrêtée en 1925*.
L’étang du Pourra, également d’eau douce, présente un rythme annuel d’inondation et d’exondation, capital à la survie de ses espèces patrimoniales ainsi que des habitats qui les accueillent. Bien que sa salinité actuelle soit à peu près nulle, ce dernier montre toutefois, par endroits, des caractéristiques de milieux saumâtres (salicones, saladelles), dues à une croûte de sel parfois présente.
Les abords de ces étangs sont des secteurs de collines méditerranéennes couvertes des classiques pinèdes à pins d’Alep (Pinus halepensis) et garrigues. Les eaux douces offrent des roselières avec phragmites (Phragmites australis), Massette (Typha sp.), et par endroit Marisque (Cladium mariscus).
Dans les eaux saumâtres, ce sont les sansouires à Salicornes ou les formations à Saladelles qui se développent.
Ces milieux sont d’une importance majeure pour la faune et notamment l’avifaune. Outre la multitude de nicheurs, ils servent de zone d’hivernage notamment pour le grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) (jusqu’à 1000 individus observés sur le Pourra) et le flamant rose (Phoenicopterus ruber roseus), ainsi qu’à une multitude d’anatidés et d’échassiers.
Les eaux douces sont l’habitat de la tortue aquatique cistude d’Europe (Emys orbicularis) observée au Pourra et dans les parties douces de Rassuen.
L’intérêt pour les insectes est également fort avec le leste à grands stigmas (Lestes macrostigma), espèce très localisée et en régression, et l’agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale).
Certains secteurs entre Lavalduc et Engrenier sont peuplés par le bupreste de Crau (Acmaeoderella cyanipennis perroti), espèce de coléoptère endémique des Bouches du Rhône.
Enfin, les friches et bords de champs de cette unité renferment de très importantes populations de gagée de Mauritanie (Gagea mauritiana) ou encore de bugrane sans épine (Ononis mitissima), espèce végétale protégée, qui parviennent même à pénétrer jusque dans la garrigue à romarin ou sur les berges exondées de l’étang du Pourra.
L’ensemble des étangs compose l’ossature de la trame verte et bleue de cette partie du territoire.
* source : document Istres Provence Tourisme
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
En dehors des sections urbaines, la route traverse les paysages dans leur diversité entre parcelles cultivées, pinèdes et garrigues, épousant les formes du relief.
Sur les plateaux, les vues se dégagent vers le golfe de Fos ou l’étang de Berre, puis la route rejoint le creux des petits bassins cultivés.
La plupart des étangs se découvre au travers de percées dans les pinèdes. Les incendies de ces dernières années ont rouvert des vues directes sur les étangs notamment du Pourra, de Rassuen et de l’Olivier.
Les routes restent étroites et n’assurent qu’une desserte locale.
Au nord de l’unité paysagère, sur la commune d’Istres, l’ancien site de dépôt de munitions est depuis 2012 un parc photovoltaïque de 38 ha qui accueille par ailleurs plusieurs ruches.
Entourée de zones urbaines denses et de sites industriels, l’unité paysagère porte de nombreuses autres infrastructures. Elle est traversée par plusieurs lignes haute-tension d’autant plus prégnantes dans ces dépressions naturelles. Son sous-sol est aussi encombré par un réseau de pipes-lines qui distribue plusieurs matières premières vers et depuis les zones industrielles de Fos et de Lavéra. Sur le relief séparant l’étang d’Engrenier de celui de l’Estomac sont installées les cuves de réserve de carburant de l’OTAN, dissimulées par une végétation arborescente.
À compter de 2023, l’unité paysagère sera traversée par le contournement autoroutier de Fos /Martigues.
Projet de contournement de Martigues et Port de Bouc, avec le prolongement vers le nord de l’A55 impactant le site des étangs : en cours.
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
Ils sont identitaires de l’unité de paysage et en constituent l’élément majeur:
Leur intérêt est accentué par la proximité des zones urbaines. Ces paysages doivent être préservés. Ils constituent des espaces de loisirs appréciés des populations riveraines et sont supports d’une économie touristique.
Elle est remarquable à Istres. Ces ensembles urbains doivent être préservés.
La valeur patrimoniale et historique du site de Saint-Blaise est reconnue par son classement au titre des sites du département des Bouches-du-Rhône (décret du 28 février 2020).
La partie de la ville d’Istres incluse dans le périmètre de l’unité paysagère correspond au centre historique et ses périphéries immédiates. Les zones d’activités économiques situées à l’ouest font partie de la plaine de la Crau.
La commune a su tirer profit d’un atout naturel, l’étang de l’Olivier. Les petites parcelles cultivées ont vu leur usage muter vers de l’habitat. Celles abandonnées ont été recolonisées par de la pinède. Ouvertes à l’urbanisation, les berges ont vu leur paysage se transformer car elles offrent l’agrément, recherché et prisé, de vues sur une étendue d’eau.
L’agriculture est concentrée sur quelques parcelles atour des étangs. Même si elle occupe des surfaces faibles, sa contribution à la qualité des paysages est active. Les collines de Sulauze sont des zones de parcours et la production viticole dynamique. Sa valeur paysagère est reconnue avec le projet de création d’un parc agricole au Plan Fossan.
Des outils réglementaires assurent la préservation et la gestion de ces milieux humides : zonages PLU, site Natura 2000, réserve naturelle régionale et site classé.
Ils ont aussi une valeur paysagère au cœur de grands bassins urbains et industriels. L’attachement des populations riveraines à ces espaces tient dans ce qu’ils offrent comme lieux de loisirs sportifs ou simplement de promenade mais aussi comme témoins d’une histoire avec le site archéologique de Saint-Blaise. La preuve de cet attachement est l’émotion suscitée par les feux qui ont détruit une grande partie des boisements, comme en 2020 avec la destruction partielle de la forêt de Castillon autour de l’étang du Pourra ainsi que celle du site archéologique de Saint-Blaise.
La fragilité de ces milieux questionne sur leur devenir notamment face aux conséquences du dérèglement climatique, même si il est très difficile aujourd’hui de les identifier avec précision.
* selon la méthodologie des atlas des paysages 2017
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Éviter des matériaux et des couleurs étrangers aux palettes locales.
Aménager les interfaces avec les milieux forestiers pour assurer leur préservation et limiter les risques sur les biens et les personnes.
Promouvoir la conception d’écoquartier intégrés et cohérentes dans le territoire
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la multiplicité des paysages.
Soutenir l’agriculture urbaine et péri-urbaine pour leur rôle dans la qualité des lisières urbaines et la composition de coupures urbaines.
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Tenir compte des impacts sur les paysages : déboisement pour l’implantation de fermes photovoltaïques.
Encourager le solaire en toiture.
Tendre vers l’enfouissement des lignes Haute-Tension et Très-Haute-Tension les plus prégnantes dans les perceptions : en crête, en plaine…
Encourager la reconversion des sites d’enfouissement de préférence vers une renaturation : le site de Valentoulin par exemple.
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé par les Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, le Conseil Départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Informer, communiquer pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels. y compris au sujet des PEE (information des gestionnaires et des riverains)
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Informer et sensibiliser les usagers sur les préjudices liés à des pratiques inadaptées et les « bonnes conduites » à avoir.
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Poursuivre l’entretien des ouvrages (digues, martelières, canaux) et leur gestion hydraulique conformément au DOCOB de la ZPS*.
Préserver / reconstituer les motifs paysagers associés : haies, bosquet, roselières…
Contenir l’urbanisation (habitat et activités) à proximité des milieux humides ; maintenir / composer une zone tampon entre milieux humides et urbanisation
Favoriser l’intégration paysagère des infrastructures d’accueil et d’hébergement de loisirs.
Valoriser les paysages des plans d’eau : entretien des berges, ménager des ouvertures vers le plan d’eau, aménager des points de vues…
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Éviter des matériaux et des couleurs étrangers aux palettes locales.
Aménager les interfaces avec les milieux forestiers pour assurer leur préservation et limiter les risques sur les biens et les personnes.
Promouvoir la conception d’écoquartier intégrés et cohérentes dans le territoire
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la multiplicité des paysages.
Soutenir l’agriculture urbaine et péri-urbaine pour leur rôle dans la qualité des lisières urbaines et la composition de coupures urbaines.
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Tenir compte des impacts sur les paysages : déboisement pour l’implantation de fermes photovoltaïques.
Encourager le solaire en toiture.
Tendre vers l’enfouissement des lignes Haute-Tension et Très-Haute-Tension les plus prégnantes dans les perceptions : en crête, en plaine…
Encourager la reconversion des sites d’enfouissement de préférence vers une renaturation : le site de Valentoulin par exemple.
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé par les Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, le Conseil Départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Informer, communiquer pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels. y compris au sujet des PEE (information des gestionnaires et des riverains)
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Informer et sensibiliser les usagers sur les préjudices liés à des pratiques inadaptées et les « bonnes conduites » à avoir.
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Poursuivre l’entretien des ouvrages (digues, martelières, canaux) et leur gestion hydraulique conformément au DOCOB de la ZPS*.
Préserver / reconstituer les motifs paysagers associés : haies, bosquet, roselières…
Contenir l’urbanisation (habitat et activités) à proximité des milieux humides ; maintenir / composer une zone tampon entre milieux humides et urbanisation
Favoriser l’intégration paysagère des infrastructures d’accueil et d’hébergement de loisirs.
Valoriser les paysages des plans d’eau : entretien des berges, ménager des ouvertures vers le plan d’eau, aménager des points de vues…
Hôtel du Département – 52 avenue de Saint Just, 13 256 Marseille Cedex 20