La Durance traverse les terres haut-alpines pour devenir une large vallée fertile entre le lac de Serre-Ponçon dans les Hautes-Alpes et la cluse Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône.
La Durance traverse les terres haut-alpines pour devenir une large vallée fertile entre le lac de Serre-Ponçon dans les Hautes-Alpes et la cluse Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône.
La Durance traverse les terres haut-alpines pour devenir une large vallée fertile entre le lac de Serre-Ponçon dans le département des Hautes-Alpes et la cluse Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône. Dans cette vallée rythmée par ses évasements et resserrements, la Durance divague et sinue. Elle a creusé une vallée nourricière, véritable colonne vertébrale en termes de déplacements et d’économie pour les départements des Alpes du Sud : les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence.
Cette petite unité paysagère a vu, dans les années 1960/1970, ses paysages profondément transformés avec la construction de l’autoroute A51, du canal EDF et du Centre d’Études Atomiques. Niché entre ces infrastructures, le village de Saint-Paul-Lez-Durance a peu de possibilités d’extensions.
Ses paysages sont marqués de ces infrastructures. Faisceau de paysages linéaires, la vallée ouvre vers le nord des vues dont les horizons sont dessinées par l’enchaînement des premiers sommets des Alpes. Vers le sud, l’ultime étranglement de la cluse de Mirabeau marque le seuil entre la vallée de la Moyenne Durance et celle de la Basse Durance.
L’unité paysagère de la Vallée de la Moyenne Durance est intimement liée à celle voisine du plateau de Cadarache, dans laquelle se trouvent le centre de recherches nucléaires.
Site saisissant où les amples terrasses alluviales de la Durance viennent butter sur les puissants reliefs du massif du Concors. Au nord, en limite du département, la rivière hésite et se mêle aux flots lumineux du Verdon comme pour mieux entailler la montagne à la cluse de Mirabeau. Le sombre défilé est la porte symbolique vers le bas pays. Ce seuil est sanctifié par une chapelle, forcé par un pont puis par le long couloir du tunnel autoroutier… La vallée est une composition d’espaces fortement contrastés. Le cours sinueux et vagabond de la rivière et son lit majeur caillouteux sont bordés d’une riche forêt riveraine. Les vastes plans des terrasses cultivées composent un paysage ouvert de labours et de vergers. Les versants boisés des unités paysagères contiguës encadrent la vallée. La montagne de Lure et les Préalpes de Digne ferment les horizons dans le lointain, ample paysage à la majesté chantée par Giono.
Frédéric Mistral – Mireille, chant III : « La Durance, chèvre impétueuse, farouche, vorace, qui dévore en passant les cades et les argousiers ».
Maurice Pezet – Durance et Lubéron, Provence inconnue – 1969 : « Quelques kilomètres suffisent, entre le nord et le sud, à séparer, par l’eau, deux Provences dont la structure géographique a façonné des hommes différents.(…) »
« La Durance scintille à nos pieds. Elle nous invite au voyage. Là-haut, se nouent la Provence parfumée et la Provence des cimes. Aire royale qui chante dans la blancheur des Alpes ; pays de chimère, de mirage et de dénuement ; grondements de torrents, coulées de miel et de lavande qui, depuis l’aube patriarcale se mêlent par la Durance, des pacages alpestres au royaume d’Arles ».
Mme de Sévigné : « Votre Durance a toujours quasi le diable au corps (…) Je souhaite tous les jours un peintre pour bien représenter l’étendue de toutes ces épouvantables beautés… »
Paul Guigou a plus particulièrement représenté le défilé de Mirabeau et le large espace caillouteux du lit vif.
Les sous-unités paysagères individualisent des paysages qui composent une unité paysagère et font valoir des spécificités au sein de l’unité.
Les sous-unités ont été définies par l’atlas des paysages de 2006. De cet atlas sont retenues les sous-unités paysagères du site de Cadarache et du défilé de Mirabeau.
En aval de la confluence entre le Verdon et la Durance, le barrage de retenue de Cadarache crée un vaste plan d’eau. Le château et la chapelle de Cadarache dominent le site depuis leur éperon rocheux, à l’extrémité du plateau boisé du domaine.
Le domaine de Cadarache, en retrait par rapport à la rivière, s’est développé sur un plateau boisé et un vallon tourné vers les plans du Haut-Var. Les rives du plan d’eau comptent parmi les espaces humides de grande qualité paysagère et écologique de la vallée de la Durance.
Les premières traces de Saint-Paul-lez-Durance remontent à l’époque romaine comme en témoignent les vestiges d’une villa. Le village historique, anciennement port sur la Durance, est aujourd’hui enserré entre l’autoroute A51 et le canal EdF. Son histoire est associée à celle du château de Cadarache ; son église était au XIIe siècle, dans l’enceinte du château.
A Saint-Paul-lez-Durance, la vallée se resserre progressivement entre les reliefs riverains au franchissement d’une cluse.
Le paysage xérique de falaises, de garrigues et de chênaies vertes contraste avec la ripisylve de la Durance.
Cet espace étroit est souligné par le pont de Mirabeau, passage entre la Basse et la Haute Provence.
À l’écart du site, l’axe autoroutier franchit en tunnel le relief avec un effet de porte entre la Basse et la Moyenne Durance.
À la confluence d’unités géomorphologiques puissantes, ce secteur de la Moyenne Durance est un lieu où se lisent des tensions intenses.
Au nord, en Vaucluse, la structure néocomienne du massif de Beaumont prolonge le Lubéron. Vautubière, au nord-ouest du massif du Concors, fait face au massif de Beaumont à hauteur du défilé de Mirabeau. Cette cluse, accident géomorphologique majeur de la vallée, est creusée dans le pli anticlinal de Vautubière. Au droit de la cluse, les crêtes culminent à 590 m au nord (Saint Sépulcre) et 432 m au sud (Mourre de la Barque).
Une série de terrasses d’alluvions fluviatiles provenant de l’érosion alpine s’est constituée aux différentes époques quaternaires au-dessus du lit vif actuel. Les alluvions de la moyenne terrasse s’élèvent de 40 à 50 m au-dessus des alluvions modernes. La basse terrasse d’origine würmienne est constituée de cailloutis et de graviers cristallins et métamorphiques. Elle s’abaisse progressivement d’est en ouest jusqu’au niveau de la cluse. Le lit mineur est partiellement rempli d’alluvions récentes : galets, cailloutis et limons. Le cours de la rivière fluctue au gré des crues.
Les piémonts et les versants striés de restanques des terrasses alluviales étaient autrefois intensément mis en valeur. La trame des murs, encore lisible, témoigne de cette époque où la moindre parcelle était cultivée. La richesse des terres alluviales autorisait une polyculture d’oliviers, de vergers, de vignes et de cultures de plein champ irriguées.
Sur le plateau du domaine de Cadarache, les chênes truffiers sont prépondérants. Des alignements de cèdres marquent les limites parcellaires et l’entrée du château. Le paysage forestier annonce ici la proximité des plans du Haut-Var.
La cluse de Mirabeau sépare la Moyenne Durance, orientée nord-sud, de la Basse Durance, est-ouest. Elle est une limite climatique entre les influences de Basse Provence et bas-alpines. Ces influences, associées à l’humidité de la rivière, ont favorisé l’émergence de biotopes multiples et variés d’intérêt majeur et autant de paysages typés et étagés. Des paysages contrastés se juxtaposent ainsi :
La forêt riveraine, souvent exubérante, riche en espèces : peupliers blancs et noirs accompagnés de saules, de chênes blancs et d’ormes. Les arbres de la ripisylve surmontent de belles strates arbustives et herbacées.
Les espaces d’eaux stagnantes ou calmes sont bordés de roselières et de scirpaies (étang de Beaumont), sur les rives et aux abords de la retenue de Cadarache. Des mares à potamots et à algues constituent un autre élément important du paysage aquatique.
Les étendues de galets et de limons du lit vif forment un paysage caractéristique et pittoresque à la végétation maigre et éparse du fait des divagations des eaux en période de crues.
La végétation naturelle des talus de raccordement entre les terrasses alluviales et celle des espaces intersticiels entre les versants collinaires et la forêt riveraine associent chênes verts et chênes blancs aux ormeaux, frênes, aulnes, saules, peupliers blancs et noirs.
Sur les versants calcaires, les boisements de chênes, la garrigue à romarin et les bosquets de pins d’Alep sont représentatifs des paysages des collines.
Le village de Saint-Paul-Lez-Durance, petit bourg compact en belvédère sur la rivière, s’est retrouvé coincé entre autoroute et canal. Une petite zone d’activités et un habitat pavillonnaire diffus se sont développés sur le piémont et le versant. Le château de Cadarache et sa chapelle dominent l’aval de la confluence avec le Verdon.
Les infrastructures sont ici les éléments majeurs et déstructurants du paysage :
Les milieux naturels de cette unité paysagère sont marqués par le lit de la Durance et ses abords. La Durance est une rivière de type méditerranéene dite « en tresses », caractérisée par ses iscles graveleux et ses multiples bras qui sillonnent entre les iscles sur un lit très large.
Elle présente un régime mixte pluvio-nival, à la fois influencé par les apports pluviométriques liés à la fonte des neiges en zones alpines et montagnardes et par les apports irréguliers du climat méditerranéen. Ce contexte fait qu’elle présentait, par le passé, à la fois des crues catastrophiques en automne et surtout au printemps et des étiages sévères en été et en hiver. Les importants aménagements hydro-électriques dont elle a fait l’objet tempèrent aujourd’hui ces effets et permettent le développement de sa ripisylve.
Les iscles, au plus proche du lit vif, se présentent sous la forme de bancs de galets, de plages de graviers et de dépôts limoneux. Ces milieux renferment essentiellement des espèces végétales herbacées, le plus souvent annuelles. Ils constituent l’habitat de prédilection pour la nidification d’oiseaux patrimoniaux dans les cailloux tels que le petit gravelot et le sterne pierregarin.
Les berges sablo-limoneuses, quant à elles, sont régulièrement érodés et forment de petites falaises favorables à la nidification du martin-pêcheur, du guêpier et de l’hirondelle des rivages.
En s’éloignant du lit vif, les secteurs moins remaniés par les crues courantes voient se développer une végétation arbustive (fourrés de saules) puis la ripisylve. Elle présente plusieurs faciès selon le taux d’humidité dans le sol :
Cette forêt ripicole renferme souvent des zones d’eaux lentes, des bras secondaires, où se retrouve la tortue aquatique cistude, l’agrion de Mercure (petite libellule patrimoniale) et surtout le castor, espèce emblématique de la Durance. Elle est également l’habitat d’un très grand nombre d’oiseaux.
Enfin, ses vieux arbres matures sont riches en insectes saproxyliques tels que le lucane ou le grand capricorne. La confluence Durance-Verdon s’inscrit dans ces milieux remarquables.
Enfin, cette unité paysagère présente aussi la particularité de renfermer le bassin d’éclusées de Cadarache (installation liée au canal EDF). Ce vaste plan d’eau offre une richesse toute particulière de l’avifaune. Les berges boisées et roselières sont d’une grande importance pour la reproduction d’espèces patrimoniales comme le blongios nain, le héron pourpré ou la rousserole turdoïde et surtout le plan d’eau accueille d’importantes colonies d’anatidés (canards, oies,…) en hivernage.
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
L’A51 occupe le lit de la Durance épaulée par le talus du canal EdF qui ferme toutes perspectives latérales.
L’unité paysagère est desservie par la RD952 qui longe le piedmont des reliefs du massif du Concors. C’est une route à grand gabarit qui rejoint le Centre de Recherches Nucléaires de Cadarache.
Sur cet axe se connectent les routes secondaires qui traversent le massif du Concors, à savoir la RD11 et la RD61D.
Les cartes ci-dessus démontrent que les paysages ont peu, voire pas, évolué.
Le choix de déterminer comme limite des unités paysagères les éléments géographique fait que le centre de recherches nucléaires est à cheval sur les deux unités : le plateau de Cadarache et la vallée de la Moyenne Durance.
L’occupation urbaine de cette unité paysagère se rassemble autour du village de Saint-Paul-Lez-Durance qui occupait une position stratégique à la confluence de l’Abéou et de la Durance. Depuis, l’autoroute A51 et le canal EDF ont effacé ce statut et enclavé le village.
Clé de lecture
Le graphique exprime les évolutions paysagères et urbaines de l’unité paysagère, entre 2006 et 2021.
Il rend compte d’une manière synthétique des évolutions que porte l’unité paysagère.
Le gradient attribué à chaque item est le fruit d’observations de terrain, d’analyses cartographiques et de données.
L’analyse est quantitative.
• fACTEURS d'évolution
L’actualisation de l’atlas des paysages a pour rôle de mettre en lumière les évolutions des paysages entre 2006 et 2021. Les grands bouleversements dans ces paysages de vallée ont eu lieu dans les années 1960 et 1970 et depuis peu de changements se sont opérés.
Les grandes infrastructures, que ce soit l’autoroute, le canal ou la retenue d’eau, ont en quelques sorte figé l’occupation du sol. Le site de recherche nucléaire est la seule entité amenée à se développer mais il est inscrit dans l’unité paysagère voisine du Plateau de Cadarache et de la vallée de l’Abéou.
Le PLU de Saint-Paul-Lez-Durance ouvre à l’urbanisation un secteur en entrée de ville le long de la RD952, entre le centre-ville et la zone d’activités.
Pour cette unité paysagère, les espaces de nature sont ceux autour du château de Cadarache ainsi que les milieux humides associés à la Durance et à la retenue d’eau. Ils évoluent dans leurs cycles naturels et aucun bouleversement majeur n’est survenu entre 2006 et 2021.
L’analyse comparative des clichés aériens montre une tendance à l’enfrichement de surfaces en prairie le long de l’allée d’accès au château. Le château est aujourd’hui propriété du Commissariat à l’Énergie Atomique pour l’accueil de travailleurs extérieurs. L’usage des parcelles a été modifié.
Enserré entre les reliefs, le canal EdF et l’autoroute, le village n’a que très peu de possibilités d’extensions. Le PLU a posé les limites d’urbanisation de ses versants par le classement en EBC (Espace Boisé Classé) des espaces forestiers en couronne. Saint-Paul-Lez-Durance a vu sa population diminuer, passant de 956 habitants en 2006 à 893 en 2020 *. Cependant le PLU ouvre à l’urbanisation la zone du Collet des Lauves, en entrée nord, subordonnée à la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble.
* source INSEE 2006 avec mise à jour en 2009 et chiffres de décembre 2020
Les zones cultivées n’ont pas évolué en termes de surface ; le PLU confirme leur zonage. C’est une agriculture relictuelle, dans l’interstice entre l’autoroute et le canal, en contrebas de ce dernier. Les évolutions pourraient se faire dans le type de cultures. Elles sont aujourd’hui essentiellement des cultures de blé et des prairies.
Ces activités se sont installées le long de la RD952. La qualité sommaire de leurs bâtiments et les abords minéralisés répondent avant tout à des impératifs de fonctionnalité et offrant des espaces peu qualitatifs. Implantées en entrée d’agglomération, ces zones d’activités artisanales et commerciales sont très prégnantes dans le paysage.
Ouvertures de carrières sur les terrasses de Durance ou sur les versants
une dans le vallon de Rourabeau.
Incidences du projet ITER
élargissements routiers, pistes d’accès : en cours.
Pression de l’urbanisation autour des villages
non confirmée.
Projet de liaison autoroutière (A518) depuis l’A51 vers Rians et l’A8
non retenu.
Mise en œuvre du Projet d’Intérêt Territorial de l’État “Durance”.
Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) : projet engagé en 2020.
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
Forêt riveraine, plans d’eau, mares et étangs sont d’une grande richesse écologique.
L’espace naturel de la rivière au contact des falaises et des versants boisés constitue un ensemble particulièrement pittoresque.
Les boisements de cèdres et la chênaie blanche du domaine de Cadarache sont remarquables.
Les sites de la Moyenne Durance forment l’arrière-plan, l’horizon au sud de la vallée.
Les vues étendues, proches et lointaines sur l’ensemble des versants ainsi que sur les piémonts et les abords de la RD 952 depuis Cadarache jusqu’à Saint-Paul-lez-Durance et au défilé de Mirabeau, exposent toute modification des lieux à un risque d’impact paysager majeur.
En particulier, le paysage présente une sensibilité très forte face aux projets d’éoliennes.
Le village s’aperçoit depuis la RD952. Il est reconnaissable par la forme groupée de ses habitations, le clocher de son église qui pointe juste au-dessus des toits et ses alignements de platane. Il a tout le charme du village avec des panoramas sur la Durance.
L’agriculture tient un rôle essentiel dans l’entretien des paysages. Elle contient la forêt, préserve les espaces ouverts riches de biodiversité.
Nécessaires à l’économie du territoire, elles ont le désagrément d’une qualité urbaine souvent médiocre, d’autant plus prégnante que la zone s’est installée le long de la route départementale en périphérie du village :
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la multiplicité des paysages.
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Organiser les extensions en cohérence avec la trame urbaine.
Aménager des coupures d’urbanisation pour éviter les continuums urbains et la perte de lecture des limites.
Composer les nouveaux paysages des abords.
Éviter la succession des zones d’activités et commerciales et aller dans le sens de leur mutualisation.
Contrôler l’affichage : enseignes, panneaux publicitaires…
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements : prairies, parcelles cultivées…
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la multiplicité des paysages.
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Organiser les extensions en cohérence avec la trame urbaine.
Aménager des coupures d’urbanisation pour éviter les continuums urbains et la perte de lecture des limites.
Composer les nouveaux paysages des abords.
Éviter la succession des zones d’activités et commerciales et aller dans le sens de leur mutualisation.
Contrôler l’affichage : enseignes, panneaux publicitaires…
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements : prairies, parcelles cultivées…
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