Puissant ensemble calcaire, le massif de l’Étoile et du Garlaban porte l’histoire minière du département mais aussi le patrimoine culturel. La simple évocation du Garlaban est indissociable de Marcel Pagnol.
Puissant ensemble calcaire, le massif de l’Étoile et du Garlaban porte l’histoire minière du département mais aussi le patrimoine culturel. La simple évocation du Garlaban est indissociable de Marcel Pagnol.
Les activités minières, par leur histoire et leurs installations, sont aujourd’hui des éléments de patrimoine et la vocation agricole de l’unité paysagère s’est effacée au profit de l’urbanisation. Malgré l’anthropisation certaine de leurs paysages, les communes sont attractives grâce à leurs caractères villageois préservés, à la proximité de Marseille, d’Aix-en-Provence et des grands axes de communication.
Le choix de la logique géographique comme critère de détermination des limites a quelque peu modifié les contours de l’unité paysagère au regard de ceux de 2006. Le centre historique de Fuveau a été intégré dans l’unité paysagère tandis qu’une partie de l’adret du Garlaban (Les Accates, La Valentine) a été rattachée au bassin de Marseille.
Les reliefs calcaires qui séparent Marseille du pays d’Aix composent l’unité de paysage du massif de l’Étoile-Garlaban. Ces paysages naturels sont marqués par un relief spectaculaire et puissant.
L’eau y est rare ou absente. Le paysage végétal s’est adapté à cette situation et les anciens terroirs secs se restreignent aux franges des piémonts.
L’espace central est déserté. La position en belvédère offre des panoramas spectaculaires sur le littoral marseillais et sur les bassins intérieurs du pays d’Aix. Ces reliefs constituent les horizons des deux cités.
Les silhouettes des crêtes calcaires de ces deux massifs sont les horizons du bassin de Marseille, de la vallée de l’Huveaune et du Pays d’Aix. Les antennes du sommet de l’Étoile, sont de véritables points de repères dans le paysage marseillais et aixois.
Depuis Aix-en-Provence, l’horizon sud est barré par une ligne sombre et continue. La crête, déchiquetée, irrégulière, s’identifie par un chicot rocheux érigé en son centre : le Pilon du Roi. Depuis ce sommet, la vue se déploie. On découvre Marseille, la rade, les îles, le massif des Calanques. En se tournant vers le nord, le pays d’Aix est barré par la falaise de la montagne Sainte-Victoire. Au premier plan, au-delà du moutonnement des pinèdes, les cheminées et les chevalements du bassin de Gardanne marquent le paysage. Majestueux, le massif du Garlaban fait pendant au massif de la Sainte-Baume à l’est. Il domine la vallée de l’Huveaune.
La pierre blanche abonde ici. Le calcaire se plisse, se hérisse en mamelons et en pics, en falaises se découpant sur le bleu intense du ciel.
Le paysage est sauvage. Dans la garrigue parcourue de sentes se mêlent thym et kermès, argeiras et romarin, cades, aspic et pins tortueux aux puissantes odeurs. Les hauts plateaux désertiques sont creusés d’un labyrinthe de vallons et de combes étroites. Les restanques à l’abandon, les ruines de jas témoignent d’une ancienne mise en valeur.
Ce massif austère et sauvage, peu pénétrable, est paradoxalement caractérisé par ses rapports avec les villes alentour dont il forme la couronne paysagère.
Ces paysages ont été parcourus par Émile Zola et Paul Cézanne et révélés par le regard de l’écrivain et du cinéaste Marcel Pagnol.
« Garlaban, c’est une énorme tour de roches bleues, plantée au bord du Plan de l’Aigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallée de l’Huveaune. Un immense paysage en demi-cercle montait devant moi jusqu’au ciel : de noires pinèdes, séparées par des vallons, allaient mourir comme des vagues au pied de trois sommets rocheux… » Marcel Pagnol, La gloire de mon père.
Lumière et contrastes inspirèrent Guigou, Chabaud, Monticelli et Granet.
Les sous-unités paysagères individualisent des paysages qui composent une unité paysagère et font valoir des spécificités au sein de l’unité.
Ce vaste amphithéâtre de reliefs domine Marseille et sa rade. Le sommet de l’Étoile est souligné par les relais hertziens. Garrigue rase, affleurements rocheux et bosquets de pins forment la toile de fond paysagère.
Ce petit relief forme une transition entre l’Étoile et le Garlaban. La topographie est tourmentée : des vallons au nord ouvrent de longues perspectives sur le massif de la Sainte-Baume et la montagne Sainte-Victoire. Les collines couvertes d’une garrigue à ajoncs cernent les plans cultivés. Une urbanisation diffuse court autour des hameaux et à l’approche des villages.
Le profil caractéristique du Garlaban surmonte la plaine d’Aubagne et la vallée de l’Huveaune. Les falaises et les versants de garrigue rase fondent l’identité de ces lieux chantés par Pagnol.
Dépression tout autant que seuil, transition entre le massif du Regagnas et celui de l’Étoile, ces espaces participent en fait de ces deux unités. Les petits reliefs boisés contrastent avec les replats et les cuvettes où la poussée de l’urbanisation pavillonnaire, des zones d’activités et l’importance de ce couloir de communication parcouru par l’A52, ont produit une forte mutation paysagère.
Un linéaire continu et sombre de versants aux pinèdes denses se découpe sur le ciel. Les crêtes déchiquetées, les falaises, les éperons et les redents rocheux dominent brutalement les bassins agricoles, les plateaux et les collines boisées en piémont.
Un chapelet de villages perchés s’égrène le long de l’ubac. Ainsi, Mimet sur son éperon offre d’exceptionnels panoramas vers le bassin d’Aix-en-Provence et la montagne Sainte-Victoire.
Ce vaste ensemble ouvert de collines boisées, de plans et de vallons, en avant-plan du massif, est surmonté par ses crêtes. Au contact du pays d’Aix et plus particulièrement avec le bassin de Gardanne, le paysage s’identifie principalement à partir des traces des activités minières.
Une urbanisation diffuse s’étale à partir des centres urbains de Gréasque, de Mimet et de Fuveau.
Au nord du Pilon du Roi, une ligne de collines basses et boisées individualise autant de cuvettes et de plans cultivés. Ce paysage fermé, bucolique, reste à l’écart de l’agitation de la conurbation du pays d’Aix.
En prolongement du secteur précédent, les plans et les vallons en pied de pente de la chaîne centrale forment de larges espaces ouverts ponctués d’anciens domaines. Ils dominent la plaine de la Malle par la falaise de Sousquières. La carrière de La Malle a entaillé le vallon de Fréguyères de marches géantes. La cimenterie domine l’ubac.
À l’ouest du massif de l’Étoile, une couronne de plateaux précède le massif et assure la transition entre le bassin de Marseille et celui d’Aix-en-Provence.
La garrigue rase, quelques bosquets de pins, des parcours à moutons et une topographie douce donnent sa tonalité au paysage. Les versants ont été très tôt grignotés par l’industrie : les carrières alimentaient les fours à chaux dont quelques tours subsistent à Septèmes-les-Vallons.
La ville est proche. L’urbanisation et la garrigue s’interpénètrent. Le site offre de larges belvédères aux magnifiques panoramas sur Marseille et sa rade.
Sur les piémonts sud du massif, l’ancien terroir d’oliviers, de vergers, de prés et de maraîchage, irrigué par le canal de Marseille, dessine une mosaïque de petites parcelles. Aux franges de la ville, l’urbanisation s’intercale entre des lambeaux de parcellaire cultivé et des pinèdes.
La ville est là, avec le pôle technologique de Château-Gombert et les extensions résidentielles de Plan-de-Cuques.
Une masse compacte de collines calcaires assure la continuité avec l’amphithéâtre de l’adret de l’Étoile.
Épargnées par les incendies, les pinèdes, les chênaies et les garrigues forment l’écrin d’un petit parcellaire d’oliviers et d’arbres fruitiers. Les cabanons et un pavillonnaire diffus se répandent à l’approche de la ville.
Il s’agit d’un terroir de restanques plantées de vignes, de vergers et d’oliviers, autour de mas et de hameaux. Des petits vallons et des buttes boisées de pins modèlent les avant-plans des versants du massif. Ces espaces en balcon ménagent de belles perspectives sur la vallée. L’habitat diffus progresse sur ces versants bien exposés.
Le massif appartient à un système de chaînons anticlinaux orientés est-ouest séparant les bassins synclinaux d’Aix-en-Provence et de Marseille.
Les surrections, les failles, les écailles, les horsts et une forte érosion ont modelé un paysage minéral spectaculaire. Les calcaires durs blancs et gris alternent avec les marnes et les calcaires tendres érodés, ce qui donne la physionomie déchiquetée des replats, des falaises et des pitons sommitaux.
Caractéristique des collines méditerranéennes sèches, une garrigue dense, épineuse, peu pénétrable à chênes kermès, à argeiras et à ulex couvre l’adret.
De rares bosquets de pins d’Alep et de chênes verts ou blancs subsistent sur les versants.
Les ubacs et les contreforts nord conservent de belles pinèdes continues et des chênaies vertes et blanches. Un vaste moutonnement arborescent descend depuis les hauts versants au pied des falaises jusqu’aux villages en belvédère.
Les terroirs subsistent en périphérie et ponctuellement au creux de quelques vallons ou sur les contreforts nord : oliviers, vergers et parcours à moutons cèdent le pas à l’urbanisation diffuse pavillonnaire.
La couronne marseillaise avec son terroir irrigué par le canal semble mieux résister. Aux abords de Château-Gombert et d’Allauch, les serres, le maraîchage et les cultures de plein champ prospèrent encore dans un mélange subtil d’habitat, d’activités et d’ateliers.
Les oliviers persistent sur les restanques en pied de pente autour de la Treille et au-dessus de la vallée de l’Huveaune. Outre les réseaux de restanques des anciens versants cultivés, encore fortement imprimés dans le paysage autour de l’Huveaune, les trames linéaires comprennent aussi les beaux alignements de feuillus qui accompagnent la RN 908 dans sa traversée du massif.
Dans le désert aride, peu pénétrable du cœur de l’unité, seule la RD908 s’insinue entre le Garlaban et l’Étoile à la faveur d’une vallée tortueuse.
Au nord, les villages de Peypin, de Cadolive, de Saint-Savournin, de Simiane-Collongue et de Mimet ont conservé le perchement en belvédère. Gréasque et les hameaux miniers de Biver forment une petite conurbation avec Gardanne. Ils sont précédés de zones commerciales et d’activités. Au nord-est, le long de la RN96, La Destrousse s’est étendue sur l’ensemble de son petit bassin.
Le paysage est banalisé par un tissu hétérogène de pavillonnaire, de lotissements, d’activités et de zones commerciales.
Au sud et au sud-ouest, les villages anciens d’Allauch, de Plan-de-Cuques et de Château-Gombert sont rejoints par les extensions de Marseille, mais ils ont conservé une identité attrayante.
Le patrimoine bâti industriel est intéressant : les anciens fours à chaux et les vestiges d’architecture du XIXe siècle à Septèmes-les-Vallons, le bassin minier de Gréasque avec ses chevalements, ses terrils et ses cheminées sont autant d’éléments identitaires du paysage.
Les autoroutes qui désenclavent Marseille longent le massif. L’impact visuel des lignes THT qui traversent les reliefs du nord au sud est particulièrement important.
Les adrets sont dominés par les formations méditerranéennes omniprésentes de pins d’Alep (Pinus halepensis), chênes verts (Quercus ilex) et garrigues, tandis que les contreforts nord permettent le développement et le maintien de très beaux peuplements forestiers matures de chênes pubescents (Quercus pubescens), pins sylvestres (Pinus sylvestris), houx (Ilex aquifolium), sorbiers (Sorbus sp) et érables (Acer sp.). C’est notamment le cas sur le versant nord du Bau Traouqua à Mimet ou sur Pichauris-la-Platrière à Allauch.
Ces massifs sont également caractérisés par leurs formations rupestres (falaises, lapiaz, éboulis) qui abritent des espèces emblématiques dont certaines endémiques comme la scrophulaire de Provence (Scrophularia provincialis) ou la sabline de Provence (Arenaria provincialis).
Sur les crêtes et sommets, une forte influence climatique montagnarde s’observe, mise en évidence par la présence d’espèces méditerranéomontagnardes généralement présentes en Haute-Provence, telles que le genêt de Lobel (Genista lobelii) et la santoline de Provence (Santolina decumbens).
Enfin, cette unité paysagère offre encore de nombreux espaces cultivés riches en espèces messicoles dont certaines devenues rares comme l’anémone couronnée (Anemone coronaria), la gagée des champs (Gagea villosa) ou différentes tulipes sauvages, en particulier en pied de versant sud du Garlaban.
Pour la faune, la variété des milieux est favorable à une grande variété d’espèces, notamment liées aux milieux rupestres (grand-duc d’Europe, monticule bleu,…) et aux milieux ouverts (invertébrés patrimoniaux, lézard ocellé, pies-grièches écorcheur et méridionale,…) On notera que l’ubac forestier de Mimet est un des rares lieux du département où est historiquement mentionnée la salamandre tachetée (Salamandra salamandra), toutefois sans confirmation récente.
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
Dans cet environnement où la puissance de la nature s’exprime dans sa minéralité et par la densité du couvert forestier, les alignements de platanes surprennent et renforcent la qualité paysagère de la route.
Cette route a une histoire. Des vestiges en témoignent comme les ruines du château de Ners ou les blockhaus de la seconde guerre mondiale.
Les abords s’évasent lorsque la route atteint le plateau de Pichauris, jusqu’au Terme, où la RD908 rejoint la RD7. Les paysages de la route deviennent plus arides, la forêt cède la place aux prairies sèches et aux garrigues. Elle rejoint ensuite la RD7, puis la RD8 vers l’ouest et poursuit son parcours à flanc de coteau. Elle quitte alors son environnement naturel pour traverser les villages et leur urbanisation continue. Pavillonnaire, petits collectifs, petites zones d’activités et commerciales se succèdent.
Si le paysage de la route se désorganise, cette position en balcon offre des panoramas sur la montagne Sainte-Victoire.
Cependant l’unité paysagère présente la particularité d’être contournée par plusieurs grandes infrastructures. L’A52, la RD96 au nord et à l’est, l’A51 et la RD6 mettent à proximité de ses centres urbains les grands bassins d’emplois du département. Ce rapprochement géographique a donné une attractivité aux noyaux urbains, qui offrent le calme d’un village dans une ambiance campagnarde tout en étant à portée de voiture des zones d’emplois. La diffusion de l’habitat prend, en partie, racine dans cette configuration viaire.
Au pied du massif, à l’ouest et au sud, se situent deux postes RTE de distribution d’énergie. De très nombreux faisceaux de lignes en partent et « enjambent » le massif. Ainsi la lecture paysagère des grands espaces de nature du massif se trouve perturbée par les lignes et leurs pylônes qui se dressent sur les crêtes ou les versants.
Lignes THT et HT, dont une ligne 63 kV existante à décaler entre Aubagne et Allauch sur le Garlaban : fait.
Poursuite d’exploitation ou d’extension des carrières
La Malle, à Septèmes-les-Vallons et à Simiane-Collongue, carrière d’Auriol. Confirmées.
Projet de liaison routière S 08 entre Plan-de-Cuques et Peypin
abandonné en 2012.
Poursuite de l’urbanisation autour des villages, avec un essaimage pavillonnaire le long des voies, dans les vallons et sur les pentes boisées.
Urbanisation diffuse sur les pentes avec des risques de fort impact visuel. Processus continu.
Projets de sites éoliens
pas de projet en 2020.
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
Au sud, le massif de l’Étoile-Garlaban domine le bassin de Marseille et la rade. Il appartient au paysage marseillais et au paysage littoral. Il en compose la limite visuelle, l’horizon nord de la ville. Au nord, le massif domine le pays d’Aix, horizon face à la montagne Sainte-Victoire. Cette situation en belvédère sur deux vastes bassins urbains induit une sensibilité visuelle exceptionnelle. Les versants et les crêtes, les rebords des contreforts des premiers plans, les collines ou les plateaux intermédiaires ainsi que les piémonts au contact direct avec les espaces urbanisés présentent des enjeux majeurs en perception visuelle. Les routes en belvédère et les villages perchés de l’ubac, les cols franchis par les pistes forestières et les chemins de randonnée offrent de somptueux panoramas vers le sud avec Marseille et la mer et vers le nord en direction d’Aix-en-Provence et de la Sainte-Victoire. Des liens de covisibilités multiples affirment l’importance paysagère de cette grande structure topographique. Ainsi, le cœur du massif est d’une sensibilité majeure par rapport à l’implantation d’éoliennes. Les contreforts et les piémonts sont de sensibilité très forte.
Le massif de l’Étoile-Garlaban présente un intérêt écologique exceptionnel et une grande sensibilité aux incendies.
Garrigue, pinèdes et chênaies, terroirs de restanques et petits bassins contrastent avec la ville proche et constituent une coupure topographique et végétale entre les zones urbanisées. Les pressions sur ces espaces sont multiples. Ils sont considérés comme des espaces “consommables” car à l’écart des sites habités et aisément accessibles. Certaines activités nuisantes s’y implantent donc : carrières, décharges, lignes THT. Ces espaces naturels jouissent d’un attrait pour un habitat pavillonnaire.
Ce sont des lieux de loisirs, de chasse et de promenade. En particulier, le Garlaban et le piémont de la Treille font référence à l’œuvre de Marcel Pagnol. L’attractivité qui en découle n’est pas étrangère au risque de surfréquentation ni sans conséquence sur la pérennité de ces espaces fragiles.
Les silhouettes de ce massif avec ses crêtes déchiquetées, ses falaises et ses éperons, familières aux Marseillais et aux Aixois, sont un cadre paysager recherché et apprécié. Que l’urbanisation se soit diffusée à partir des noyaux villageois ou soit la continuité de l’agglomération marseillaise, elle a envahi les versants boisés et contribué à la fragmentation des paysages des versants. La pression sur les paysages est proportionnelle à la croissance démographique car elle implique de nouveaux besoins en logements, services et équipements.
Le rapprochement des zones habitées avec les espaces forestiers accentue le risque incendie, risque incendie pour les espaces naturels mais aussi pour les biens et les personnes.
L’essaimage de l’habitat pavillonnaire a aussi pour conséquence la banalisation des modèles architecturaux par la répétition d’un modèle standardisé. La généralisation de l’utilisation d’enduits blancs dans les nouvelles constructions est un phénomène récurrent.
Le relief a contraint l’occupation urbaine du massif. Les vallons et petits plateaux ont permis les voies de communication à partir desquelles s’est faite l’organisation urbaine. Les premières cellules pavillonnaires sont apparues, certaines en discontinuité du noyau villageois, héritage des zones NB (zones rurales pour habitat résidentiel). Les cœurs historiques se caractérisent par un bâti groupé et ordonnancé. Petit à petit, les poches urbaines d’abord isolées se sont rejointes au détriment des parcelles cultivées, victimes d’une faible rentabilité. Au sud du massif, les extensions urbaines des villages ont rejoint celles de l’agglomération marseillaise, ne faisant plus qu’un ensemble urbain compact et dense.
Qu’elles soient énergétiques ou associées à l’exploitation des énergies renouvelables, elles produisent des effets directs sur les paysages soit sur les milieux naturels soit sur les perceptions.
Des sites d’extraction de matériaux ainsi qu’un centre d’enfouissement existent encore dans l’emprise de l’unité paysagère. S’ils sont encore en fonctionnement en 2021, il s’agit d’anticiper leur reconversion et d’envisager en priorité leur renaturation.
Les communes des piémonts nord ont saisi l’opportunité d’un regain économique avec la valorisation de leur patrimoine historique minier. Véritable atout, ce tourisme participe à la vitalité des villages. Musées, circuits de découverte racontent et évoquent l’histoire ouvrière que partagent les villages de Gréasque, Mimet, Fuveau et Saint-Savournin.
Oppidum, monuments mémoriels de la seconde guerre mondiale, châteaux, domaines, moulins… sont autant d’éléments de patrimoine à découvrir. Anciennes carrières, châteaux…ont été reconvertis en lieux événementiels.
Le tourisme sportif et le tourisme de loisirs sont également bien implantés sur le territoire. Le massif de l’Étoile et du Garlaban est le lieu de nombreuses pratiques sportives (VTT, randonnée, escalade…). Les enjeux portent sur le partage de l’espace selon les usages, car si l’accueil peut être regroupé et organisé, les déambulations sont par définition libres.
Organiser les extensions en cohérence entre formes historiques et nouvelles.
Aménager des coupures d’urbanisation pour éviter les continuums urbains et la perte de lecture des limites.
Graduer les densités depuis la périphérie vers le centre.
Préserver la silhouette d’un village par des volumes bâtis en rupture avec la trame urbaine (orientation, gabarit…).
Composer les nouveaux paysages des abords.
Éviter la succession des zones d’activités et commerciales et aller dans le sens de leur mutualisation.
Contrôler l’affichage publicitaire : enseignes, panneaux publicitaires…
Assurer un traitement qualitatif des abords (parking, aires de stockage et de manutention) et des interfaces.
Travailler les marges de recul tout en conciliant le besoin d’être vu.
Gérer la signalétique (enseignes et pré-enseignes, panneaux publicitaires), RLP (Règlement Local de Publicité)
Avoir une exigence architecturale pour les bâtiments afin d’éviter le prototype et concilier les chartes des enseignes.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en veillant à une densité et une morphologie urbaine adaptées.
Assurer l’intégration paysagère des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante et penser des espaces publics continus comme élément de structure urbaine (rues, places, évasement…) et non en « poches » (voies en boucle).
les façades des nouvelles rues.
Tenir compte des impacts sur les paysages : impact visuel des éoliennes, déconstruction d’horizons (lignes de crête, plaine…) avec les alignements d’éoliennes, déboisement pour l’implantation de fermes photovoltaïques.
Encourager le solaire en toiture et ombrière sur les parkings.
Tendre vers l’enfouissement des lignes HT et THT les plus prégnantes dans les perceptions : en crête, en sommet…
Engager et anticiper la reconversion des zones d’extraction, des centres d’enfouissement : renaturation, base de loisirs et reconstitution de milieux humides (mise en eau).
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets,
Maintenir et/ou restaurer des surfaces de parcours suffisantes,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé avec le label Parcs et Domaines Départementaux.
Veiller à des aménagements de lutte contre les incendies mieux intégrés au paysage : pistes DFCI, citernes…
Informer, communiquer pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels.
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements : prairies, parcelles cultivées…
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Redonner aux cours d’eau leur statut d’élément de structure paysagère et de corridor écologique en poursuivant les aménagements GEMAPI.
Préserver et maintenir les ouvrages de gestion des eaux de surface : canaux, fossés… et protéger la végétation associée.
Sensibiliser la population sur la préservation des milieux rivulaires et humides.
Valoriser les paysages des rivières : entretien des ripisylves, ménager des ouvertures vers le paysage rivulaire, aménager des points de vues.
Organiser les extensions en cohérence entre formes historiques et nouvelles.
Aménager des coupures d’urbanisation pour éviter les continuums urbains et la perte de lecture des limites.
Graduer les densités depuis la périphérie vers le centre.
Préserver la silhouette d’un village par des volumes bâtis en rupture avec la trame urbaine (orientation, gabarit…).
Composer les nouveaux paysages des abords.
Éviter la succession des zones d’activités et commerciales et aller dans le sens de leur mutualisation.
Contrôler l’affichage publicitaire : enseignes, panneaux publicitaires…
Assurer un traitement qualitatif des abords (parking, aires de stockage et de manutention) et des interfaces.
Travailler les marges de recul tout en conciliant le besoin d’être vu.
Gérer la signalétique (enseignes et pré-enseignes, panneaux publicitaires), RLP (Règlement Local de Publicité)
Avoir une exigence architecturale pour les bâtiments afin d’éviter le prototype et concilier les chartes des enseignes.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en veillant à une densité et une morphologie urbaine adaptées.
Assurer l’intégration paysagère des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante et penser des espaces publics continus comme élément de structure urbaine (rues, places, évasement…) et non en « poches » (voies en boucle).
les façades des nouvelles rues.
Tenir compte des impacts sur les paysages : impact visuel des éoliennes, déconstruction d’horizons (lignes de crête, plaine…) avec les alignements d’éoliennes, déboisement pour l’implantation de fermes photovoltaïques.
Encourager le solaire en toiture et ombrière sur les parkings.
Tendre vers l’enfouissement des lignes HT et THT les plus prégnantes dans les perceptions : en crête, en sommet…
Engager et anticiper la reconversion des zones d’extraction, des centres d’enfouissement : renaturation, base de loisirs et reconstitution de milieux humides (mise en eau).
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets,
Maintenir et/ou restaurer des surfaces de parcours suffisantes,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé avec le label Parcs et Domaines Départementaux.
Veiller à des aménagements de lutte contre les incendies mieux intégrés au paysage : pistes DFCI, citernes…
Informer, communiquer pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels.
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements : prairies, parcelles cultivées…
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Redonner aux cours d’eau leur statut d’élément de structure paysagère et de corridor écologique en poursuivant les aménagements GEMAPI.
Préserver et maintenir les ouvrages de gestion des eaux de surface : canaux, fossés… et protéger la végétation associée.
Sensibiliser la population sur la préservation des milieux rivulaires et humides.
Valoriser les paysages des rivières : entretien des ripisylves, ménager des ouvertures vers le paysage rivulaire, aménager des points de vues.
Hôtel du Département – 52 avenue de Saint Just, 13 256 Marseille Cedex 20