Le massif des Calanques est emblématique des paysages des Bouches-du-Rhône. Le caractère exceptionnel de ses milieux et de ses paysages a valu à ce massif son classement en Parc National, créé en avril 2012.
Le massif des Calanques est emblématique des paysages des Bouches-du-Rhône. Le caractère exceptionnel de ses milieux et de ses paysages a valu à ce massif son classement en Parc National, créé en avril 2012.
Le massif des Calanques construit les horizons de la ville de Marseille. Il participe à la renommée internationale de la ville, déjà riche d’un patrimoine architectural et historique. Ce sont des paysages exceptionnels de minéralité, d’abrupts monumentaux où se répondent le blanc des calcaires, le vert de la végétation et le bleu de la mer. Chacune de ces couleurs se décline en de nombreuses nuances au gré des saisons et de la météorologie.
Ce sont des espaces récréatifs aux portes d’une métropole.
Les paysages des Calanques sont à la fois paysages d’exception et paysages du quotidien. Ils ont donné un rayonnement national et international à la ville de Marseille attirant touristes métropolitains et étrangers. Mais ce sont aussi autant de lieux de promenade et d’activités balnéaires pour chacun des Marseillais et des habitants des Bouches-du-Rhône.
La Calanque se définit en ces termes : crique ou petite baie entourée de rochers. Ces avancées étroites de la mer ont aussi été l’occasion d’occupations tout aussi singulières, réservées au littoral. On ne peut pas parler des Calanques sans évoquer les cabanons, forme d’habitat historique du massif, et les petits ports aménagés.
Cassis offre le pittoresque de ces petits ports lovés au creux d’un relief spectaculaire tout comme les villages des Goudes et de Callelongue sur la commune de Marseille.
Il faut, pour être complet, évoquer l’archipel du Riou, îlots calcaires qui répondent aux reliefs calcaires des massifs littoraux.
Ce désert est aujourd’hui relatif : en fin de semaine les randonneurs, grimpeurs et autres amoureux de la nature investissent les lieux… Ce mouvement a été initié dès 1879 dans ce paradis de l’escalade.
Au XIXe siècle, les peintres de l’Ecole Provençale du Paysage furent attirés par les Calanques avant que leurs successeurs ne se tournent vers l’Estaque. Ainsi, Marius Engalière, Auguste Aiguier, Paul Guigou s’expriment au travers d’une peinture sensible et encore romantique, tandis qu’Adolphe Monticelli oscille entre impressionnisme et expressionnisme, puis Othon Friez et André Derain ouvrent la voie au fauvisme et au cubisme. A la fin du XIXe siècle, Michelon s’inspire d’un cirque de falaises pour peindre les décors du second volet de la Tétralogie de Wagner ; ce site devient “le cirque des Walkyries”.
Rimbaud a chanté la rivière souterraine de Port-Miou.
Les îles du large ont inspiré les poètes, telle Maïre pour Elzeard Rougier.
Gaston Rebuffat déclare : « Depuis mon enfance, je suis venu ici des centaines de fois, jamais sans un petit tressaillement, sans un instant d’émotion ».
Ces sites sauvages ont inspiré de multiples légendes parmi lesquelles celle de la Fontaine d’Ivoire qui est une des versions de la fondation de Marseille, celle du fortin de Morgiou, prétendument construit par les Anglais et dont Bonaparte aurait essuyé le feu, celle, tragique, de Port-Miou et du pêcheur gênois.
Les sous-unités paysagères individualisent des paysages qui composent une unité paysagère et font valoir des spécificités au sein de l’unité.
Les sous-unités ont été définies par l’atlas des paysages de 2006. Dans sa version actualisée, l’atlas conserve les sous-unités précédemment définies, avec toutefois quelques adaptations dues à l’identification de la bande littorale qui est rattachée au massif de Marseilleveyre.
Une topographie massive, succession de pyramides calcaires couvertes d’une garrigue rase, prolonge le mont Puget et ferme la vallée de l’Huveaune. Le versant d’ubac est sombre, austère, mité en piémont par un pavillonnaire insidieux vers La Penne-sur-Huveaune et Marseille. Il est entaillé par des exploitations de carrières.
Face à Marseille, le mont Saint-Cyr, excavé par la carrière de Saint-Tronc domine les faubourgs sud-ouest de la ville. Le pavillonnaire et les grands ensembles grimpent à l’assaut des versants, paysage spectaculaire de barres et de tours au pied de la montagne, comme à la Rouvière.
La partie centrale du massif constitue un vaste plateau karstique, à la végétation rase, ponctué de pins d’Alep et de chênes verts, encadré au nord par les versants de garrigue du Massif de Saint-Cyr, et au sud par l’ubac de la crête de la Gardiole.
Paysage caractéristique, parcouru par la route Marseille/Cassis, qui franchit à l’est le col de la Gineste, offrant un magnifique panorama sur Marseille.
Site peu pénétrable; le camp militaire occupe l’ensemble des espaces au nord, se découvre par les pistes et ouvrages isolés, à la faveur des vues lointaines permises par la planéité.
Le paysage est exceptionnel. Une couronne de crêtes, d’abrupts et de barres calcaires domine un versant pentu. Les restanques plantées de vignes forment des stries. L’ensemble plonge dans la mer par la falaise vertigineuse au cap Canaille. En piémont se déroule une plaine littorale viticole. Le creux de la baie est urbanisé ; c’est le village de Cassis resserré autour du port. La colline du château et ses versants instables, les plages bordées d’un riche tissu pavillonnaire, des jardins à la végétation exubérante, des chemins traversiers encadrés de hauts murs structurent le rivage.
Depuis les reliefs encadrant la baie, par intermittence, des perspectives s’ouvrent vers les lointains sur le littoral de la baie de Cassis, sur la Sainte-Baume avec le Pic de Bertagne et sur la vallée de l’Huveaune.
Au nord, l’horizon est bloqué par un cirque de collines boisées, entaillées par la coupe grise d’une ancienne exploitation de marnes et par la tâche claire d’une carrière de granulats. L’autoroute en belvédère balafre le haut versant nord-est. A l’ouest, le rebord du plateau de Carpiagne domine la ville. Depuis la route des crêtes du cap Canaille, la vue embrasse le bassin puis le littoral des calanques jusqu’aux îles.
Depuis le mont Puget, une crête orientée ouest-est individualise un vaste cirque, succession de vallons et de plateaux rocheux débouchant sur le rivage en falaises et calanques.
Le plateau de Castel-Vieil s’inscrit en belvédère au-dessus de l’exceptionnelle calanque d’En-Vau.
Point culminant de la chaîne littorale des Calanques, la puissante masse pyramidale du mont Puget, entassement de barres calcaires blanches striées du vert sombre des reboisements en pins, marque l’horizon au sud de Marseille.
A ses pieds, la cuvette de Luminy, ancien domaine devenu campus universitaire dans les années 1970, est l’un des seuls sites urbanisés du massif.
Séparé du bassin de Luminy par le mont éponyme, ce vallon est une intrusion de la ville de Marseille au cœur du massif. Passé le centre pénitentiaire, un habitat individuel se déroule jusqu’aux contreforts des aiguilles de Sormiou. Les constructions anciennes aux allures de cabanons ont été réhabilitées et d’autres sont venues compléter la trame urbaine. Le vallon se termine sur une ancienne carrière. Il donne accès aux calanques de Sormiou et Morgiou par les chemins de randonnée.
*Cette sous-unité a été ainsi renommée dans l’atlas de 2021
Situé à l’ouest du massif des Calanques, il se caractérise par ses vallons enchevêtrés de part et d’autre du cap Croisette. La côte occidentale fait partie de l’unité de paysage du bassin de Marseille.
Le sommet de Marseilleveyre culmine à 435 m. Il permet de découvrir un large panorama, du Rhône au Ventoux et jusqu’au Canigou aperçu par réfraction quelques heures par an. A l’ouest et au nord, la ville s’immisce dans les reliefs au creux des vallons et jusque sur le rivage avec les hameaux de cabanons des calanques.
De profondes vallées viennent butter sur la ligne de crête principale. Elles se prolongent vers le sud-est en calanques somptueuses que l’on découvre depuis un linéaire de sentiers en belvédère.
Le paysage du rivage est multiple : aiguilles de calcaire plongeant dans la mer, promontoires effilés, criques inattendues, dalles ensoleillées, lames vertigineuses des falaises battues par la mer…
Des cabanons de pêcheurs se nichent au creux des criques avec leur parure végétale riche de couleurs.
Le mont Rose domine la calanque de la Madrague et son pittoresque port de pêche ainsi que la calanque de l’Escalette et les ruines d’une usine de traitement de plomb. Les bâtiments de pierre du XIXe siècle forment un site très pittoresque avec l’arrière-plan de garrigue et les falaises calcaires.
Au sud de Marseille, le rivage déchiqueté de caps et de criques dialogue avec la dentelle des falaises des îles proches. Ce paysage exceptionnel est le refuge des amoureux de la mer, installés dans les cabanons au creux de Callelongue et des Goudes.
Plus à l’ouest, la façade littorale, suite de vallons et d’éperons, de lames et de falaises vertigineuses, dont Le Devenson ou la Grande Candelle, plonge dans la mer du haut de ses 400 m.
Les pointes de Port-Pin et de Cacaou enserrent entre leurs rives abruptes des eaux turquoises aux reflets changeants. Ces calanques se prolongent vers l’intérieur en vallons encaissés, en gorges hérissées d’aiguilles et couronnées de bosquets de pins d’Alep.
Le paysage littoral est animé par l’archipel de Riou ; ses échancrures immaculées font face aux caps et aux criques des calanques. Les îles sont le prolongement du paysage minéral du massif avec une spectaculaire topographie d’écailles, de falaises, d’aiguilles perçant les flots et le blanc éclatant des calcaires joue avec les bleus intenses de l’eau et des cieux.
L’ambiance est désolée, les rochers arides et tourmentés sont battus par les vents et les vagues.
Les îles forment un premier horizon dialoguant avec les cabanons des criques.
Les silhouettes emblématiques de l’île Maïre et du rocher de Tiboulen prolongent le massif des Calanques au bout du cap Croisette vers la rade de Marseille.
Le relief du massif des Calanques est structuré par une épine dorsale orientée est-ouest qui s’élargit à hauteur du plateau de l’Homme-Mort. La côte est abrupte, ciselée par les échancrures profondes d’une vingtaine de vallons submergés.
Les calanques sont ces rias creusées par de petits fleuves côtiers il y a 30 000 ans et envahies par la mer 10 000 ans avant J-C, après la 4e glaciation, lorsque le niveau des eaux marines s’est élevé de 70 m. Le massif des Calanques se prolonge dans la mer par un chapelet d’îles.
Le calcaire urgonien, dense et fin, présente une blancheur et une dureté à l’origine de la hardiesse des reliefs et de leur luminosité. La présence de faciès dolomitiques explique la variété des formes et les plateaux ciselés de lapiaz.
Tout un réseau souterrain de grottes et d’avens a été créé par les eaux pénétrant par les nombreuses diaclases.
Aucun centre villageois aggloméré, aucune présence humaine permanente ne trouble le cœur des reliefs. Quelques calanques servaient d’abri aux pêcheurs qui y construisirent des cabanons, resserrés en hameaux au bord de l’eau… Ainsi à Callelongue et aux Goudes, à Sormiou et à Morgiou. Ce sont aujourd’hui des résidences secondaires.
Le campus de Luminy, aux immeubles éclatés en unités diffuses dans un parc, investit le piémont ouest du mont Puget. Le camp militaire de Carpiagne s’insère sur le plateau. Cassis et son port pittoresque sont environnés de résidences, de jardins et d’un terroir viticole très vivant.
Sur le littoral ouest, les sites pittoresques de la Madrague de Montredon et les vallons urbanisés de la Cayolle et des Baumettes caractérisent la frange urbaine de Marseille.
Les Calanques se distinguent notamment par leurs espaces naturels et leur flore spécifique. On citera en tout premier, le couvert végétal arbustif et herbacé qui se développe sur la frange littorale et qui est presque exclusif du pays marseillais : la « phrygane » littorale à Astragale de Marseille (Astragalus tragacantha). Les phryganes sont des habitats primaires très spécialisés, soumis à des contraintes écologiques extrêmes. Elles sont composées d’associations sclérophylles (espèces végétales adaptées à la sécheresse, aux feuilles persistantes et à cuticule épaisse) en coussinets. Elles occupent les pentes et les sommets de falaises rocheuses méditerranéennes, exposées aux vents marins chargés d’embruns et subissant un déficit hydrique estival important.
Les éboulis et rocailles calcaires hébergent des plantes endémiques locales comme la Sabline de Provence (Arenaria provincialis, qui ne se rencontre que dans les massifs calcaires entre Marseille et Toulon) ou la Germandrée purpurine, dont la répartition mondiale se limite à la stricte région marseillaise (Calanques, Frioul et falaises de Soubeyrannes à La Ciotat). Mais ces quelques exemples ne doivent pas occulter la richesse de la flore emblématique de ce secteur, où certaines espèces rares et menacées sont très nombreuses.
C’est la variété de milieux qui fait cette richesse floristique car outre le littoral et les formations végétales classiques du département (garrigues, pinèdes, zones de rocailles, d’éboulis, de falaises, ubacs ombragés…), cette unité renferme des milieux bien spécifiques :
La faune est composée de nombreuses espèces emblématiques et notamment la faune rupestre : aigle de Bonelli, faucon pèlerin, hibou grand-duc, monticole bleu, chauves-souris. Le lézard ocellé (plus grand lézard d’Europe) est présent dans les pelouses et garrigues rocailleuses.
Les îles abritent de nombreuses espèces marines dont plusieurs espèces pélagiques exceptionnelles qui vivent en mer et ne viennent à terre que pour se reproduire dans ces milieux où ils sont relativement préservés des prédateurs : puffin de Scopoli, puffin cendré, océanite tempête.
Enfin, tout le cortège des espèces d’invertébrés méditerranéens est présent. On notera la présence d’un coléoptère cavernicole, endémique de la Basse-Provence occidentale (des Calanques à Hyères) : Duvalius raymondi.
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
Véritable forteresse minérale, le cœur du massif n’est traversé que par une seule route, connue sous le nom de « route de la Gineste » (RD559) qui emprunte le col éponyme pour relier, Marseille à Cassis.
Puis la RD559 traverse Cassis pour rejoindre l’A50 ou continuer son tracé vers La Ciotat. Les RD41E et RD1 qui desservent l’unité paysagère voisine de la chaîne de Castillon et les communes de Carnoux-en-Provence et Roquefort-la-Bédoule rejoignent la RD559 à Cassis. Ces routes se sont inscrites dans les vallons profitant de ces couloirs naturels. Elles sont donc encaissées et circulent sous le couverts des pinèdes avant de rejoindre les paysages urbains des communes de Carnoux-en-Provence et Roquefort-la-Bédoule.
C’est ensuite un réseau de petites voies de desserte locale qui empruntent les fonds de vallon ou plus précisément les fonds des calanques. Sormiou, Morgiou et En-Vau sont ainsi accessibles en voiture. Des arrêtés municipaux réglementent leur accès, l’interdisant à certaines périodes au printemps et durant tout l’été. La calanque d’En-Vau est interdite à tous véhicules autres que ceux des secours, des habitants et des personnes habilitées.
Un schéma d’accès est en cours de réalisation par le Parc National des Calanques qui, une fois mis en œuvre, réduira les accès automobiles.
Il faut ajouter à ce réseau viaire celui des DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies), pistes indispensables à la lutte contre les incendies.
Projet de Parc National : créé en 2012
Exploitation de carrières sur les franges nord : en cours
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
Le massif ferme l’horizon sud du bassin de Marseille. Les versants périphériques et les crêtes sont bien visibles depuis celui-ci ainsi que depuis la vallée de l’Huveaune et le massif du Garlaban. Les calanques composent le paysage littoral du sud de la rade de Marseille.
La perception visuelle depuis les lointains sur les versants périphériques de l’unité de paysage est donc étendue.
Les relations de covisibilité du massif des Calanques avec son environnement sont très importantes et sont sources d’enjeux paysagers majeurs :
La traversée de l’unité de paysage par la RD 56 offre des vues rasantes sur la plaine du Ris, le Mussuguet et le vallon de la Gineste, ainsi que des panoramas sur Marseille depuis le col de la Gineste et sur Cassis et le cap Canaille depuis le col des Terrasses.
Le milieu naturel est exceptionnel par sa géologie et sa grande richesse écologique, terrestre comme marine.
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations. Il s’agit d’articuler la connaissance avec les actions* et d’inviter les acteurs à se positionner.
L’unité paysagère se caractérise par la monumentalité de ses reliefs et la richesse de ses milieux terrestres, marins et îliens (l’archipel du Riou). Plusieurs outils sont déjà en place pour assurer leur préservation et leur protection.
Les documents de planification et de réglementation assurent leur protection mais leur valeur patrimoniale laisse entrevoir des enjeux :
Ils participent à l’armature paysagère et au charme de cette commune littorale.
Aide aux éleveurs,
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé par les Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, le Conseil Départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Informer, communiquer pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels. y compris au sujet des PEE (information des gestionnaires et des riverains)
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Gérer la fréquentation et l’accueil terrestres mais aussi maritime (mouillage des bateaux…).
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante.
Aménager les interfaces avec les milieux forestiers pour assurer leur préservation.
Soutenir l’agriculture urbaine et péri-urbaine pour leur rôle dans la qualité des lisières urbaines et la composition de coupures urbaines.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres, murets… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation du petit patrimoine bâti : puits, cabanons, murs en pierre…
Accompagner les réhabilitations et restaurations des cabanons des Calanques et des Goudes
pour préserver leurs caractères architecturaux.
Aide aux éleveurs,
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé par les Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, le Conseil Départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Informer, communiquer pour faire connaître et respecter les milieux et habitats naturels. y compris au sujet des PEE (information des gestionnaires et des riverains)
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Gérer la fréquentation et l’accueil terrestres mais aussi maritime (mouillage des bateaux…).
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante.
Aménager les interfaces avec les milieux forestiers pour assurer leur préservation.
Soutenir l’agriculture urbaine et péri-urbaine pour leur rôle dans la qualité des lisières urbaines et la composition de coupures urbaines.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres, murets… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation du petit patrimoine bâti : puits, cabanons, murs en pierre…
Accompagner les réhabilitations et restaurations des cabanons des Calanques et des Goudes
pour préserver leurs caractères architecturaux.
Hôtel du Département – 52 avenue de Saint Just, 13 256 Marseille Cedex 20