Paysages de contraste, ils se caractérisent par un ensemble de vallons et de collines boisées. Cette unité paysagère est dans la continuité des paysages du Haut Var.
Paysages de contraste, ils se caractérisent par un ensemble de vallons et de collines boisées. Cette unité paysagère est dans la continuité des paysages du Haut Var.
En effet l’unité paysagère est l’extrémité septentrionale du département des Bouches-du-Rhône. Elle vient à la rencontre des paysages boisés et collinaires du Var et des Alpes-de-Haute-Provence.
C’est une unité paysagère de contrastes :
Le plateau de Cadarache est le prolongement des espaces forestiers de l’unité paysagère du Bas-Verdon, dénommée ainsi dans l’atlas des paysages du Var. L’Abéou rejoint les vastes espaces de la vallée de la Durance.
Avec ses chênes blancs et sa garrigue, ce paysage très typé de montagne de Basse-Provence évoque les étendues sauvages des plans du Haut-Var.
C’est un espace retiré, à l’écart de la fréquentation, qui domine la Durance.
Le parcours des sites multiplie les découvertes pittoresques.
La route serpente tantôt au creux d’un vallon avec ses mas et ses cultures, tantôt elle grimpe sur les versants au travers d’une garrigue rase piquetée de grands pins.
Elle se perd ensuite sur les plateaux sauvages couverts de chênes blancs.
Depuis les rebords des plateaux, le regard s’étend au sud au-delà des vallons profonds jusqu’aux lignes sombres du Concors et de la montagne Sainte-Victoire.
Par delà la Durance, on aperçoit au nord les Préalpes.
Ces paysages en marge n’ont pas, comme leurs voisins, inspiré les peintres ou les écrivains.
Les sous-unités paysagères individualisent des paysages qui composent une unité paysagère et font valoir des spécificités au sein de l’unité.
Cette longue vallée serpente entre les versants de pinède de la Séouve, puis entre la garrigue et les indentations calcaires de San Peyre.
Le fond de la vallée est un plan propice aux cultures. Quelques mas ponctuent le piémont. La ripisylve souligne le cours de l’Abéou.
A l’approche de la Durance aux abords de Saint-Paul-lez-Durance, une urbanisation pavillonnaire récente s’étend sur les piémonts et grimpe sur les versants.
Un plateau boisé en bord de Durance est adossé à une ligne de collines basses couvertes de chênaies blanches et de pinèdes, séparées par des vallons allongés.
Le centre nucléaire est implanté dans un de ces vallons et se prolonge sur un plateau dominant la Durance.
Le centre est bien visible mais inaccessible, protégé par les clôtures et les barrières qui coupent les routes.
Ce plan sauvage annonce les plateaux du Haut Var à l’est.
Le paysage est sauvage, désertique, couvert d’une importante chênaie blanche et de vastes étendues de garrigue et de pelouses rases.
Le parcours des routes en belvédère est animé par les larges perspectives sur les horizons.
Situés à l’extrémité de l’arc de Barjols, les plans calcaires sont creusés de vallons sur leurs bordures. La topographie est abrupte, marquée par les indentations des bancs de calcaires affleurants. Au nord, les collines de molasses et de marnes forment des reliefs plus adoucis.
Un manteau de chênaie blanche couvre les plans, descend dans les vallons et s’étend sur les collines autour de Cadarache. Les bosquets de pins et les étendues ouvertes de pelouses rases et de garrigue interrompent ce boisement. A l’ouest, le secteur de la haute vallée de l’Abéou présente une végétation plus rase. Les incendies ont détruit les boisements initiaux et il ne subsiste que des pins isolés et quelques bosquets de chênes. Les cours d’eau sont bordés de ripisylves riches et denses à peupliers blancs et noirs, à saules et à ormes.
L’œil averti distingue encore sur les versants les traces des restanques des anciennes cultures, aujourd’hui conquises par la garrigue. Actuellement, le terroir cultivé se limite à de petites enclaves sur les collines et à des chênes truffiers sur le plateau dans la vallée de l’Abéou. Le paysage de la vallée est structuré en larges parcelles séparées par les bourrelets qui longent les anciens béals d’irrigation.
L’unité de paysage conserve un caractère sauvage et isolé. Les mas, les cabanons, les anciens ponts constituent un patrimoine ponctuel et remarquable dans la vallée. Le CEA de Cadarache avec ses bâtiments éclatés en unités dispersées et les linéaires infranchissables des clôtures, marque fortement le paysage au centre de l’unité. Le plateau est strié par une ligne THT dont les pylônes se déclinent jusqu’à l’horizon.
La forêt domaniale de Cadarache est une forêt remarquable dominée par les feuillus. La principale espèce est le chêne pubescent qui se trouve parfois en mélange avec les érables, les sorbiers, voire les chênes verts dans les secteurs les plus secs. Quelques chênaies vertes sont également présentes.
Les boisements sont plutôt structurés en peuplements ouverts mais ils présentent des îlots de chênes pluri-centenaires, très rares à l’échelle du département. Cette forêt mature est un véritable réservoir de biodiversité et présente un grand intérêt pour les cortèges d’insectes saproxyliques (insectes se nourrissant de bois morts comme le lucane et le longicorne, ou encore le pique-prune sur ce secteur) et la faune cavicole (chauves-souris, pics, chouettes,…).
D’autres formations boisées remarquables sont également présentes dans cette forêt :
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
La RD952 donne l’accès à cette unité paysagère depuis Venelles au nord d’Aix-en-Provence ; alternative gratuite à l’autoroute A51 elle est très empruntée. La RD96 depuis Venelles emprunte la vallée de la Durance et devient RD952, passé la cluse de Mirabeau. C’est une voie au gabarit confortable nécessaire à la desserte du centre de Cadarache, avec des sections à 2×2 voies. Elle poursuit son parcours vers Vinon-sur-Verdon dans le département du Var.
La RD11 est de ces petites routes sinueuses en fond de vallon. Unique accès à la vallée de l’Abéou, elle bifurque vers le sud pour rejoindre Rians dans le Var et devient la RD3. Une autre section part vers l’est.
En rive droite de l’Abéou, la route parcourt les paysages ouverts cultivés du fond de vallon. Un pont de pierre au lieu-dit la Castellane enjambe l’Abéou, la route revient vers l’aval sous un couvert forestier où alternent feuillus et chênes verts.
Projet ITER et aménagements liés
en cours.
Pression urbaine dans les communes voisines en particulier autour de Saint-Paul-Lez-Durance
non confirmée.
Projet de liaison autoroutière A51-Rians-A8
non réalisé.
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
Ces reliefs forment à l’horizon sud de la Moyenne Durance une coupure physique majeure entre la Durance et le bassin de Rians. Les versants nord et les rebords de plateau qui encadrent le site de Cadarache sont en covisibilité avec la vallée de la Durance. Cela leur confère une sensibilité majeure. Tout changement d’affectation, tous travaux engendrant une modification de la topographie et toutes implantations de constructions nouvelles risquent d’être fortement perçus.
Le regard porte sur le massif du Concors et la montagne Sainte-Victoire en larges vues panoramiques et de manière discontinue à la faveur des ouvertures des vallons nord, sur la vallée de la Durance et les Alpes-de-Haute-Provence.
Ces paysages présentent une sensibilité très forte face à l’implantation d’éoliennes.
Le paysage sauvage, pittoresque et désertique des arrières-plans et de la haute vallée est le domaine de la garrigue, des boisements de chênes blancs et des pelouses sèches.
La géomorphologie et la topographie sont très contraignantes, avec les fortes pentes des versants, les vallées encaissées et les plans uniformes des plateaux.
Les espaces cultivés dans la vallée sont d’une grande qualité paysagère.
Les espaces naturels sont très sensibles et présentent un risque élevé d’incendie.
Le développement de la zone de Cadarache aura des effets irrémédiables sur les paysages. Son envergure internationale et les enjeux de ce projet dépassent les enjeux locaux. Néanmoins, les préoccupations de préservation des paysages ne doivent pas être reléguées au second plan.
L’atlas se positionne aussi sur des enjeux portant sur les éléments de paysage des vallons et des collines, lieux discrets qui ne doivent pas être oubliés.
Au-delà des sentiments d’aménité qu’elle fait naître, l’agriculture est porteuse de la qualité et de la valeur paysagère. La pérennité de l’activité agricole dans ces vallons resserrés est essentielle pour conserver la lecture de la structure paysagère.
Indispensable à l’économie nationale et internationale, le projet modifie de manière irréversible les paysages, dans ses perceptions mais aussi dans les fonctionnements écologiques.
La transition énergétique est une nécessité et passe par la production d’énergies décarbonnées comme le solaire.
Le parc photovoltaïque de Saint-Paul-Lez-Durance a un statut particulier. Il est à la fois producteur et sert également d’expérimentation de nouveaux produits pour l’amélioration de l’énergie solaire dans ses capacités de production.
Ils portent la qualité et la valeur paysagère de l’unité paysagère. Ils sont le cadre paysager de la vallée de l’Abéou, et plus largement celle de la Durance. Ils sont aussi les horizons du site de Cadarache. Les formations rares de chênes centenaires font le caractère exceptionnel de ces boisements.
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets,
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Tenir compte des impacts sur les paysages tels que le déboisement pour l’implantation de fermes photovoltaïques.
Encourager le solaire en toiture.
Intégrer les nouveaux équipements avec les paysages très anthropisés comme le site de Cadarache.
Assurer un traitement qualitatif des abords (parking, aires de stockage et de manutention) et des interfaces.
Structurer le développement de la zone avec une réflexion sur l’organisation spatiale pour éviter la juxtaposition de volumes monumentaux, la recherche de respiration avec le maintien d’espaces non imperméables et végétalisés, la composition de structures paysagères à l’échelle du site.
Encadrer et veiller à l’entretien des forêts privées.
Dans le cadre d’opération de reboisement, préférer des plantations aléatoires et proscrire les plantations en ligne.
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets,
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours,
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Soutenir l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Tenir compte des impacts sur les paysages tels que le déboisement pour l’implantation de fermes photovoltaïques.
Encourager le solaire en toiture.
Intégrer les nouveaux équipements avec les paysages très anthropisés comme le site de Cadarache.
Assurer un traitement qualitatif des abords (parking, aires de stockage et de manutention) et des interfaces.
Structurer le développement de la zone avec une réflexion sur l’organisation spatiale pour éviter la juxtaposition de volumes monumentaux, la recherche de respiration avec le maintien d’espaces non imperméables et végétalisés, la composition de structures paysagères à l’échelle du site.
Encadrer et veiller à l’entretien des forêts privées.
Dans le cadre d’opération de reboisement, préférer des plantations aléatoires et proscrire les plantations en ligne.
Hôtel du Département – 52 avenue de Saint Just, 13 256 Marseille Cedex 20