Un patrimoine naturel et paysager, un atout touristique
Un patrimoine naturel et paysager, un atout touristique
Ils se localisent sur les espaces dépourvus de relief, les plaines et vallées du département et sur toute la façade littorale. Les plus vastes d’entre eux se répartissent sur la partie ouest du département.
Selon le code de l’environnement, les zones aquatiques sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ». (Art. L.211-1 du code de l’environnement).
Ces espaces offrent des paysages évolutifs, changeant au rythme des saisons et du niveau des eaux. Au-delà de leur rôle d’habitats, supports d’un cortège végétal et animal spécifique, elles remplissent des fonctions primordiales : régulation des crues, épuration des eaux, recharge des nappes phréatiques, limitation de l’érosion… La frange littorale présente également des visages très contrastés (côte rocheuse, plages sableuses…) sur les 280 km de côtes du département.
Ces espaces représentent, hors lagunes, 14 % du département soit 70 963 hectares et près de 20 % avec plus de 100 000 hectares en considérant les lagunes et le Rhône*. Il faut y ajouter la façade littorale et ses 5000 hectares d’espaces naturels. Source d’aménités paysagères, les milieux aquatiques , fragiles et incroyablement riches, sont également d’importance socio-économique (agriculture, pêche, eau potable, loisirs et tourisme, activité salicole…).
* source : 2019, Inventaire des zones humides du département des Bouches-du-Rhône, CEN-PACA
Les ressentis liés à ces milieux sont cependant variables en fonction des typologies et des sites : esthétiques et symboliques ou au contraire marqués par les industries pour les paysages littoraux, structurants pour les paysages des cours d’eau, remarquables et parfois hostiles pour les grandes étendues aquatiques (Camargue, Crau). La fréquentation et la pression urbaine sont citées comme principaux facteurs d’évolution.
Dans les Bouches-du-Rhône, le littoral présente deux faciès complètement différents aussi bien en termes de paysages que d’enjeux de biodiversité et géographiquement bien séparés :
Le littoral sableux, depuis la limite départementale avec le Gard jusqu’à Port-de-Bouc. Les milieux d’intérêt, offerts par ce littoral, correspondent à la série des dunes (dune embryonnaire, dune blanche et dune grise) et aux milieux d’arrière-plage, souvent aquatiques (lagunes, étangs, marais et sansouïres) également remarquables.
Le littoral rocheux et son chapelet d’îles (archipels du Frioul et du Riou, île Verte, île du Planier) depuis Port-de-Bouc jusqu’à la limite départementale avec le Var. Ces milieux rocheux (falaise, éboulis,…) ont la particularité d’être soumis à des conditions extrêmes et sévères (sécheresse, salinité, vent) et renferment une faune et une flore adaptées et remarquables. Ces secteurs sont régulièrement accompagnés de quelques anses ou criques renfermant des cordons sableux (La Ciotat, Le Rouet, Sainte-Croix…). Paysages emblématiques du département, les calanques font partie de ce littoral rocheux et associent le blanc des falaises calcaires abruptes, le vert des garrigues et le bleu de la mer en un ensemble exceptionnel.
L’étang de Berre est l’une des plus grandes lagunes d’Europe. Malgré la pression anthropique, il est un milieu d’une très grande richesse floristique et faunistique. Il est accompagné par un ensemble d’étangs de taille plus réduite entre Istres et Port-de-Bouc. L’originalité de ces milieux réside dans la mosaïque complexe et imbriquée d’eau douce et salée, de milieux marécageux toujours en eau et de mares temporaires.
Le département offre de nombreux paysages d’étangs, dans la plaine de la Crau, dans la vallée des Baux, en Camargue ou autour de l’étang de Berre, amorçant la transition avec les paysages du Rhône. Enfin, les étangs de Crau constituent des plans d’eau douce permanents, bordés de la végétation typique des ripisylves (frênes, peupliers) et sont généralement colonisés par des herbiers aquatiques et des roselières. Leur végétation luxuriante est bien lisible sur les étendues sèches qui les entourent.
Ce sont des milieux qui ont subi de profondes transformations liées au développement de l’agriculture, des salins en Camargue et des industries lourdes (sidérurgie, raffinerie) et portuaires dans le Golfe de Fos. Malgré cette artificialisation, ils renferment encore des milieux naturels de grande qualité et d’une richesse exceptionnelle (faune et flore) en raison de leurs caractéristiques intrinsèques : omniprésence de l’eau, forte variabilité de la salinité selon les secteurs induisant une grande diversité. Les principaux types de milieux naturels aquatiques rencontrés sont :
Plusieurs grandes entités marécageuses sont localisées sur la partie ouest du territoire, principalement sur la plaine de Crau : les marais des Baux aux pieds des Alpilles, les marais de Raphèle-les-Arles et la multitude de marais du sud-ouest de la plaine.
L’ensemble de ces marais est alimenté (en totalité ou en partie) par la nappe de Crau, elle-même alimentée par les canaux d’irrigation de la Crau verte, depuis la Durance et en moindre mesure par les précipitations. Dans ces marais, l’eau ressort par des résurgences, appelées des « laurons ».
Ces paysages d’eau, qui annoncent la Camargue voisine, font état d’une diversité endogène avec des habitats et des formations végétales différentes, tels que les tourbières, prés-salés, landes, prairies, eaux stagnantes… Leur végétation, tantôt haute, rase ou buissonnante tranche avec la monotonie et l’aspect désertique de la steppe voisine.
Leurs ripisylves structurent le paysage, de manière continue ou ponctuelle et permettent de lire leur présence. Dans les terroirs les plus secs, les corridors rivulaires boisés participent à la variété des paysages et constituent des espaces de fraîcheur. Deux cours d’eau majeurs bordent le département : le Rhône et la Durance.
Le Rhône, en amont d’Arles et sa partie « Grand Rhône » en aval, est à l’image de son statut de fleuve majeur français. Son cours est « chenalisé », large, profond et peu sinueux. Il offre une ripisylve (forêt galerie, bordant les cours d’eau et constituée d’espèces hygrophiles) étroite et vieillissante, coincée entre les berges et les zones agricoles en arrière. Les digues qui le bordent à certains endroits rompent les connexions visuelles avec le fleuve.
Le Petit-Rhône est moins aménagé avec de larges méandres et des berges souvent plus sauvages. Quelques milieux aquatiques annexes accompagnent le fleuve (lônes, canaux, mares) alimentés par la nappe d’accompagnement ; ils restent rares compte-tenu du fort niveau d’aménagement.
La Durance a un aspect très différent du Rhône : il s’agit d’une rivière de type méditerranéen dite « en tresses », caractérisée par ses iscles (bancs de sable) graveleux et ses multiples bras sillonnant sur un lit très large. Elle présente un régime mixte pluvio-nival, influencé par les apports pluviométriques liés à la fonte des neiges et les précipitations irrégulières du climat méditerranéen. Elle présentait ainsi, par le passé, alternativement des crues catastrophiques et des étiages sévères. Les aménagements hydro-électriques dont elle a fait l’objet tempèrent aujourd’hui ses caprices et profitent au développement de sa ripisylve.
Enfin, le département est sillonné par d’autres cours d’eau plus ou moins importants, qui constituent tous des milieux aquatiques notables et des lieux de refuge sur ce territoire méditerranéen. Leurs paysages évoluent de façon contrastée à l’image des périodes de fortes précipitations ou de sécheresse. Ils se nomment l’Arc, la Touloubre, l’Huveaune…accompagnés de leur ripisylve en majorité de peupliers blancs et noirs. Certains offrent, au-delà de ces forêts rivulaires, un cortège de zones aquatiques .
Tous les milieux aquatiques (marais, tourbières, plans d’eau, lagunes, cours d’eau…) sont en théorie protégés des interventions humaines, du moins directes. Si l’urbanisation de ces milieux reste toutefois possible, elle est désormais plutôt marginale en raison de procédures assez lourdes et complexes. Les zones humides sont de surcroît très souvent couvertes par des périmètres de protection complémentaires (Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope, Réserve Naturelle, Espace Naturel Sensible, PNR…). Les pressions indirectes des activités humaines (pollutions, agriculture intensive…) ou liées à des facteurs naturels mais d’origine anthropique (montée des eaux, développement des espèces exotiques envahissantes…) font peser une menace sur la pérennité de ces espaces.
L’attachement des populations aux paysages de l’eau et l’attrait qu’ils procurent au-delà des limites du département, est indéniable. Le paysage exceptionnel des Calanques, celui mouvant des étangs et lagunes ou caractéristique de la Camargue et de la Crau humide constitue un patrimoine autant culturel que paysager et naturel. Les cours d’eaux, encore peu considérés et mis en valeur, font aujourd’hui l’objet d’attentions par les Syndicats en charge de leur gestion, qui travaillent sur leur réappropriation par les habitants à proximité (dont la mémoire du risque).
Aussi établir les facteurs d’évolution donne l’opportunité à l’atlas des paysages de formuler des recommandations pour leur préservation et leur valorisation.
Les premiers effets du changement climatique se font d’ores et déjà ressentir et les milieux littoraux sont en première ligne face à la montée des eaux, qui en constitue une des évolutions les plus visibles. Le littoral sableux est ainsi le plus concerné par l’évolution du trait de côte (érosion/dépôt). Ce phénomène a toujours existé mais l’augmentation attendue du niveau de la mer pourrait aggraver ces phénomènes dans certains secteurs comme les Saintes-Maries-de-la-Mer. Pour lutter contre le recul côtier, la ville a d’ailleurs construit de nouvelles digues. La Camargue est en effet particulièrement touchée, avec un recul enregistré de plus de 50 cm par an* ; de quoi modifier la perception de ces paysages et la superficie qu’ils représentent.
Au-delà de l’évolution du trait de côte, la montée du niveau de la mer induit des remontées de sel sur le territoire camarguais qui, combinées à l’endiguement du delta et la baisse des apports en eau douce du Rhône, se traduit par une hausse de la salinité. La pérennité de l’agriculture, notamment céréalière et fruitière, est menacée par les remontées d’eau salée qui s’effectuent dans les bras du Rhône depuis lesquels est pompée une partie de l’eau servant à l’irrigation des cultures.
Le réchauffement climatique augmente les risques d’assèchement et de régression de ces milieux aquatiques, ou de perte de valeur écologique. Sur le Rhône, la diminution des apports d’eaux liés à la fonte des neiges et l’augmentation de l’intensité des sécheresses estivales a une incidence sur le niveau d’étiage et entraîne une remontée du biseau salé, avec à la clé une modification des formations végétales.
Le développement des EEE est particulièrement marqué sur les zones humides, avec des modifications importantes des formations végétales.
Les sources de nuisances liées à la fréquentation sont multiples (randonnée, baignade, sports nautiques…) et ce sont essentiellement les littoraux péri-urbains qui y sont confrontés dont la notoriété accentue le phénomène. La fréquentation de certains sites entraîne des perturbations et des dégradations parfois importantes, voire irréversibles :
Le littoral rocheux fait face depuis plusieurs années à une fréquentation importante dont la notoriété attire un public nombreux. Ainsi, le Parc National des Calanques, où le problème atteint son paroxysme, a mis en place une stratégie de « démarketing ». Ces problématiques ne se limitent pas au Parc National, mais plus largement à certains espaces naturels mis en lumière par les réseaux sociaux (source de l’Huveaune par exemple…) ou par des protections reconnues (plage de Beauduc en Camargue).
source : Évolution du trait de côte d’après les données de l’indicateur national de l’érosion côtière. [Cerema 2018]
Si les zones humides, aquatiques et littorales font aujourd’hui l’objet de protection fortes et sont rarement directement concernées par l’urbanisation, des effets induits peuvent encore être constatés :
La valeur des milieux protégés est en effet directement dépendante des milieux naturels non protégés contigus, l’ensemble étant étroitement imbriqué. L’intensification de l’urbanisation, tant résidentielle qu’industrielle, notamment avec l’extension des zones d’activités et plateformes logistiques dans la Crau, n’est pas sans impact sur le fonctionnement hydraulique des zones aquatiques , par imperméabilisation des sols. Les pressions anthropiques sont donc multiples et posent la question de la pérennité de ces milieux.
Dans les zones industrielles (zone industrialo-portuaire du GPMM, chenal de Caronte…), les aménagements et infrastructures en développement sont fortement impactants, par les assèchements et remblais opérés et la fragmentation des milieux.
La Loi Littorale, les politiques de gestion et/ou de protection mises en place dans le cadre des différents périmètres (Parc National, sites Natura 2000…) ou plans de gestion et schémas directeurs (SDAGE, plan Rhône…) contribuent à améliorer la qualité écologique des milieux humides (et in fine leur qualité paysagère) et la pérennité de cette mosaïque de milieux. La plupart des sites Natura 2000 concerne d’ailleurs des milieux humides terrestres ou littoraux (Petit Rhône, Camargue, Marais de la vallée des Baux et marais d’Arles, salines de l’étang de Berre, étangs entre Istres et Fos-sur-mer…).
Le classement des sites est aussi un moyen efficace pour sauvegarder les paysages (étangs de Saint-Blaise par exemple) tout comme l’acquisition foncière d’espaces naturels abritant des milieux humides terrestres ou côtiers, comme peut le faire le Conservatoire du littoral. Cela assure la protection durable des milieux, des espèces et des paysages associés. Ce sont ainsi 32 sites qui sont gérés par le Conservatoire du littoral, avec des volets portant sur l’écologie, la culture, la protection incendie, le tourisme, l’économie… soit les multiples dimensions portées par ces paysages.
Depuis la mise en place de ces mesures de protection et de gestion, la qualité paysagère de plusieurs sites s’est nettement améliorée, et notamment :
Les caractéristiques des paysages des milieux humides terrestres sont pour certains étroitement liés à des pratiques agricoles traditionnelles, en particulier les marais salants, les prés salés, les prairies humides. Or ces pratiques, faute de pérennité économique et face à la concurrence d’autres activités, sont globalement en régression.
L’élevage extensif des chevaux et taureaux en Camargue, des moutons sur la Crau permet pourtant d’entretenir les paysages typiques de ces unités paysagères, ces vastes étendues rases où le regard glisse vers l’horizon. Les formes d’agriculture irriguées par submersion, si elles s’éloignent du cycle naturel de l’eau, participent malgré tout au maintien d’une diversité d’habitats naturels, en influant sur plusieurs paramètres tels que les apports en eau douce et la salinité, et le niveau des eaux.
Le déclin de ces pratiques peut faire craindre quant à la préservation de paysages culturels et identitaires.
L’enjeu est une notion qui établit les gains et les risques potentiels, d’un point de vue littéral « ce qui est en jeu ». Il s’agit de déterminer la valeur et la qualité de ce qui est en jeu.
Elle est élevée. Les milieux naturels aquatiques et littoraux sont pour beaucoup associés aux paysages emblématiques du département d’une qualité exceptionnelle et de grande diversité. Ainsi les Calanques et la Camargue tiennent sans doute la première place dans la représentation mentale des Bouches-du-Rhône et toute sa diversité, voire même ses contraires. Les premières illustrent la force minérale quand la seconde est évocatrice de grandes étendues « sauvages ». Mais nombre d’autres, moins médiatisés, offrent un cadre de vie de qualité aux ambiances changeantes et diversifiées.
Elle est élevée et ce en raison des multiples services écosystémiques rendus par ces espaces : maîtrise des crues, recharge des eaux souterraines, stabilisation du littoral, épuration de l’eau… Réalisés gratuitement par les milieux naturels, ces services sont pourtant d’un intérêt crucial pour l’Homme, qui s’ils devaient être assurés artificiellement représenteraient une somme colossale. De plus, ces espaces sont aussi le support d’activités agricoles et touristiques majeures pour le département.
Elle est très élevée. Les milieux humides terrestres et littoraux se composent d’une très grande diversité d’habitats, dont les conditions variées offrent le support à une diversité biologique exceptionnelle, mais particulièrement menacée. Les espèces vivant dans ces milieux, et notamment les amphibiens sont très sensibles à la fragmentation de leur habitat et aux pollutions. 20% des amphibiens font partie de la liste rouge des espèces menacées en France*.
* source : La liste rouge des espèces menacées en France, 2015, UICN, MNHN
Facteurs d'évolution | Gains | Pertes |
---|---|---|
Le changement climatique | Opportunité d’orienter un aménagement plus durable du territoire : fonctionnement plus proche des cycles naturels, paysages moins façonnés par l’Homme. | Érosion du littoral : rétrécissement de l’espace, multiplication d’ouvrages techniques (digues). Modification des cortèges végétaux, des cultures, moindre diversité, perte de prairies pâturées par salinisation des terres. Disparition de communautés végétales indigènes au profit d’essences exotiques. |
Le tourisme | Opportunité de préservation par l’information et la gestion nécessaire de l’accueil du public : meilleure canalisation des flux touristiques, protection des zones sensibles pour qu’elles restent stables… | Transformation des paysages : dégradation des milieux et habitats naturels par fréquentation, perte de couvert végétal par piétinement, déchets, éboulements… |
Les activités humaines | Fragmentation, régression et dégradation des paysages de l’eau : effacement des motifs paysagers, perte de lisibilité d’ensembles paysagers… Modification des cortèges végétaux avec risque de disparition à terme par diminution de l’apport en eau du fait de l’imperméabilisation. | |
La gestion durable et la protection des espaces | Reconstitution de ripisylves : meilleure lisibilité des cours d’eau. Stabilité ou amélioration des paysages, restauration de milieux naturels. | |
Le déclin de pratiques agricoles traditionnelles | Préservation des milieux avec le maintien des pratiques agricoles traditionnelles | Enfrichement de prairies humides ou pré-salés par diminution du pâturage, perte de diversité. |
• Les objectifs
Améliorer l’état écologique des milieux aquatiques et réduire les pollutions diverses. Maîtriser les espèces envahissantes.
Restaurer le fonctionnement hydraulique des milieux humides et aquatiques en retrouvant un fonctionnement qui se rapproche le plus possible du naturel. Permet notamment de maintenir la diversité d’habitats.
Préserver les milieux humides menacés, les ripisylves des cours d’eau. Poursuivre l’acquisition de milieux naturels humides, limiter la fragmentation des espaces. Maîtriser l’urbanisation.
S’adapter aux effets du changement climatique, gérer de manière durable le recul du littoral.
Maîtriser la fréquentation des milieux humides terrestres et littoraux : informer et guider. Informer sur les milieux, leurs richesses et leurs fragilités et guider pour éviter la dégradation des milieux par des parcours « sauvages ».
Assurer le maintien des pratiques traditionnelles associées aux milieux naturels humides, favorables à la diversité biologique et paysagère.
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