Les chaînes des Côtes, des Roques et de la Trévaresse séparent la vallée de la Durance de celle de la Touloubre. Leur forme en arc enserre des plateaux et vallons intérieurs.
Les chaînes des Côtes, des Roques et de la Trévaresse séparent la vallée de la Durance de celle de la Touloubre. Leur forme en arc enserre des plateaux et vallons intérieurs.
Si leur altitude reste peu élevée, leur relief n’en est pas moins chahuté. Des sommets arrondis et des barres rocheuses se succèdent et dessinent les horizons de ce massif. Les pentes sont marquées, découpées d’une multitude de petits vallons aux versants resserrés. D’autres plus larges ont donné l’occasion de points de passage comme le vallon de Saint-Christophe.
Il faut traverser les contreforts boisés pour découvrir ces espaces cultivés surmontés de leurs villages juchés sur leur éperon : Vernègues, Aurons ou Rognes.
Le massif porte les traces d’occupation ancienne avec ses vestiges gallo-romains et s’enrichit d’un patrimoine architectural : temple romain, oppida, châteaux, lavoirs… Plusieurs villages portent les stigmates du tremblement de terre de 1909 qui détruisit Vernègues, Rognes et Lambesc.
Les chaînes des Cotes, des Roques et de la Trévaresse sont préservées des grandes agglomérations. Le rebord de leurs plateaux au sud-ouest domine la ville de Lambesc et marque la limite avec l’unité paysagère de la vallée de la Touloubre.
Mais la naturalité de ses grands espaces de pinèdes et de garrigues est contrariée par les infrastructures qui les traversent : les lignes HT depuis le poste de Roquerousse au pied du Tallagard au nord de Salon-de-Provence et le viaduc TGV qui traverse le vallon de Cazan à l’est de Vernègues.
Ce petit massif calcaire offre des paysages de terroirs et de collines boisées à l’image de la Basse Provence.
Les caractères sont contrastés avec un paysage agraire et bâti délicat juxtaposé à un paysage naturel plus sauvage et isolé. Aux pinèdes profondes et à la garrigue répondent les bastides construites dès la fin du Moyen-Âge par l’aristocratie aixoise ou salonaise. Le voisinage du vignoble et des parcs paysagers signe l’originalité du paysage.
Au centre et au sud-ouest, des falaises blanches se dressent au-dessus de la Durance et du pays de Salon-de-Provence. À l’est, les collines douces présentent un aspect plus bucolique.
Au nord d’Aix-en-Provence, le plateau de Puyricard vient butter sur la barre sombre d’un chapelet de collines boisées dont les rebords dominent la vallée de la Durance.
Le « Pays des Trois Collines » est une imbrication d’espaces de taille modeste dont le parcours ménage des effets de contraste et de découverte au franchissement des seuils et des cols.
Les panoramas sont alors spectaculaires sur la Durance et le Lubéron, sur le plateau de Puyricard et la montagne Sainte-Victoire, sur le bassin de la Touloubre et dans le lointain sur les Alpilles et la Crau.
Ces paysages ont peu inspiré les peintres ou les écrivains qui ne les ont pris en compte qu’en arrière-plan des paysages de la Durance ou de la Crau.
Ils présentent cependant un grand intérêt culturel qui s’exprime dans le paysage des parcs et des bastides, images d’une appropriation précoce par les élites citadines comme espace de villégiature.
Les sous-unités paysagères individualisent des paysages qui composent une unité paysagère et font valoir des spécificités au sein de l’unité.
Ce linéaire de collines basses et boisées domine la Durance. Il surmonte des petits bassins cultivés autour de domaines à l’architecture remarquable. Ces terroirs s’ouvrent en terrasses étagées sur la vallée de la Durance.
Le bassin de Rognes est une vaste dépression centrale aux parcelles de vignes et de prairies encadrées de bosquets de pins et d’un glacis de garrigue.
L’éperon de la Quille, strié de restanques en friche, domine la cuvette de la Cride où s’imbriquent vignes, friches et bosquets.
Le piémont de Saint-Canadet forme un espace de transition avec la vallée de la Durance.
La chaîne des Côtes est couverte d’une forêt mixte de chênes verts et de pins d’Alep. Elle sépare le terroir irrigué durancien des vignobles et des olivettes du bassin de Lambesc. Le relief est compact, fermé. Les crêtes sont soulignées par de multiples affleurements et abrupts rocheux.
Les vallons et les petits reliefs sont autant de sites particuliers à la belle toponymie : le Mont Trésor, le Plateau de Sèze, Roque-Ventrène, les Saints-Pierre, Trasloussery, Pierre-Rouge, Roque-Menourque, la Valbonnette, Jacourelle, Castellas, Bérard.
Dans le prolongement de la chaîne des Côtes, vers l’ouest, les plateaux bordés de falaises de Roquerousse et d’Aurons et les collines de Camp Blanc encadrent l’étroite plaine cultivée de Cazan. Un paysage de plateaux couronne l’unité. Les vues dégagées offrent de larges panoramas au sud sur le bassin de la Touloubre et au nord sur la Basse Durance.
Les pinèdes et les garrigues, dégradées par endroit par les incendies, dominent les piémonts de vergers dont la floraison illumine le paysage au printemps.
Le site de Vernègues est particulièrement pittoresque. Le village médiéval, en partie ruiné, est perché au-dessus de la cuvette viticole de Château-Bas.
Il s’agit d’une zone de contact et d’affrontement entre des sédiments calcaires et un volcanisme révélé par des coulées noires de basaltes. Les villages ruinés sont les témoins de bouleversements tectoniques en particulier le tremblement de terre de 1909 qui a affecté Rognes et Lambesc.
Le chaînon de la Trévaresse étire ses collines molles de faible altitude tandis que le Dôme de Saint-Estève-Janson et la Quille composent une succession de buttes et de petits plateaux aux entablements plus spectaculaires. L’enclave basaltique de Beaulieu sépare ces deux derniers reliefs. Les versants pentus et les falaises calcaires en crête de Les chaînes des Côtes forment un ensemble compact.
Les plateaux et les falaises érodées du massif des Roques s’apparentent aux Alpilles proches.
De belles formations forestières à chênes blancs et chênes verts alternent avec les milieux ouverts de garrigue basse et de pelouses à brachypode rameux, ponctuées de pinèdes à pins d’Alep. Au pied des falaises, dans les vallons, se développent de belles formations de ripisylve à peupliers blancs.
Un damier de petites parcelles occupe les bassins jusqu’aux abords des villages. Les grandes parcelles des domaines ouvrent le paysage quand le relief est peu accentué. Les restanques strient les versants. Autrefois plantées d’oliviers et d’amandiers, elles sont aujourd’hui souvent conquises par la pinède ou mitées par une urbanisation diffuse. Le passage des incendies révèle à nouveau leur présence. Elles sont les témoins d’un moment de l’histoire où les terres cultivées étaient très étendues du fait d’un pic démographique et de la faible rentabilité culturale d’alors.
Les anciennes carraires traversent les massifs en chemins creux, bordés de murets de pierres sèches, de pierriers ou de haies.
Un réseau de canaux court en périphérie des reliefs : canal du Verdon, canal de Craponne et canal de Marseille. Ce dernier est interrompu par le bassin d’écrêtage et de décantation de Saint-Christophe.
L’esthétique et l’unité des ouvrages et des constructions qui le bordent en font un lieu remarquable. Les terroirs sont divers. Les vignes et les céréales se développent sur les sols colluviaux, tandis qu’en piémont la polyculture légumière profite des secteurs irrigués. Les pâtures et les vergers caractérisent l’unité et entourent les villages d’Aurons et de Vernègues.
La forte pression urbaine liée au voisinage d’Aix-en-Provence et de Salon-de-Provence est responsable du mitage pavillonnaire. Les versants de restanques et les sous-bois aux abords des villages et dans les bassins intérieurs sont envahis de cabanons et d’un habitat pavillonnaire sous une forme diffuse et désordonnée, ni rurale ni urbaine.
Les différents réseaux et les aménagements hydrauliques sont importants dans le paysage. Les lignes THT issues du poste électrique de Roquerousse dans le massif d’Aurons sont fortement perçues. Celles issues de la centrale de Saint-Estève-Janson zèbrent les plateaux. La ligne du TGV a nécessité des ouvrages de franchissement remarquables. Ces mutations rapides conduisent à une banalisation regrettable du paysage avec sur certains secteurs une forte dégradation des caractères paysagers identitaires. Les incendies ont détruit des surfaces de boisements et de garrigues, voire des cultures..
C’est une unité au relief modeste où alternent zones de collines, couvertes de garrigues ou de pinèdes à pins d’Alep (Pinus halepensis), et plaines agricoles (vignes, oliviers, amandiers, céréales, légumineuses,…). Les chênaies à chênes verts (Quercus ilex) accompagnent la pinède sur ces massifs.
En revanche dans les ubacs les plus marqués et surtout dans les nombreux vallons frais, on observe de belles formations forestières, parfois matures, à chênes blancs (Quercus pubescens) avec érables (Acer sp.), sorbiers (Sorbus sp.) ou encore cornouiller mâle (Cornus mas). Ces fonds de vallon à sol meuble plus humides et plus frais renferment des espèces patrimoniales parfois rares dans le département : fraxinelle (Dictamnus albus), orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), centaurée semi-décurrente (Cyanus semidcurrens),…
Les milieux les plus remarquables de cette unité, du point de vue de la biodiversité, sont les agrosystèmes traditionnels, où les messicoles sont encore bien présentes comme la gagée des champs (Gagea villosa), et surtout les pelouses sèches, issues d’anciens parcours de pâturage.
Ces pelouses vont présenter différents faciès : pelouse à brachypode rameux (Brachypodium ramosum), pelouse à brome érigé (Bromus erectus), dalles rocheuses à pâturin bulbeux (Poa bulbosa)… Elles renferment des espèces rares, comme la gagée du Lubéron (Gagea luberonensis), la crépide de Suffren (Crepis suffreniana), et de très nombreuses orchidées dont certaines protégées comme l’ophrys de Provence (Ophrys provincialis) ou l’ophrys de Bertoloni (Ophrys bertolonii).
Ces milieux ouverts, de pelouses sont également très riches du point de vue faunistique avec le cortège classique de l’avifaune liée aux agrosystèmes secs traditionnels : outarde canepetière (Tetrax tetrax), œdicnème criard (Burhinus oedicnemus), bruant proyer (Emberiza calandra), bruant ortolan (Emberiza hortulana)… et des espèces y trouvant leur terrain de chasse : aigle de Bonelli (Aquila fasciata), grand-duc d’Europe (Bubo bubo). Le lézard ocellé (Timon lepidus) et les papillons proserpine (Zerinthia rumina) ou hespérie de la ballote (Carcarodus baeticus) sont également présents dans ces pelouses sèches.
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
La route traverse les versants boisés puis débouche sur les plateaux et les vallons offrant des vues panoramiques que ce soit dans le cœur de l’unité paysagère ou vers ses environnants. Lorsqu’elle rejoint la vallée de la Durance, elle offre de magnifiques panoramas. C’est un jeu de vues cadrées sous couvert végétal et de larges ouvertures qui rythment les parcours. Exceptée l’ancienne RN7, reclassée D7N, les routes sont étroites, plus ou moins sinueuses.
D’autres infrastructures viennent contredire ces paysages de terroirs et de collines boisées : le viaduc TGV et les très nombreuses lignes HT qui partent depuis les postes électriques en périphérie de l’unité paysagère.
Incidences du projet ITER : élargissements routiers (RN7, la RD15 de Pélissanne à Lançon-de- Provence et la RN113). Conséquences sur les alignements arborés.
Extension de l’urbanisation diffuse autour des villages : toujours en cours.
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
Les versants extérieurs et les piémonts forment des espaces de transition visuelle et de contact remarquables. Cela s’explique par les oppositions ou les complémentarités entre les paysages des terroirs, des garrigues et des bosquets de pins avec la couronne des villages périphériques, les parcs et les abords des bastides.
Le paysage des terroirs est organisé par la trame des bastides et leurs accompagnements : parcs, alignements arborescents, murs et petit patrimoine bâti. Ce patrimoine fonde l’image identitaire de l’unité. Il est réglementairement peu protégé.
La sensibilité visuelle tient aux grandes perspectives et aux covisibilités étendues avec la Basse Durance au nord et avec les plaines au sud.
Les vues sont dégagées sur la chaîne depuis sa périphérie. Le parcours des petits bassins intérieurs, tapis au cœur des reliefs enrésinés, offre de belles vues sur ces espaces fermés. Cela induit une sensibilité visuelle particulière de ces espaces. L’ensemble de la chaîne figure en zone de sensibilité majeure face à l’implantation d’éoliennes.
La sensibilité écologique des espaces forestiers et de garrigue, importante, est due au risque d’incendie élevé et aux conséquences d’une surfréquentation de loisirs.
La diffusion de l’habitat a modifié la silhouette des villages, dont la forme groupée et l’organisation du bâti faisaient le charme de sa silhouette générale, comme celui de ses rues étroites et ombragées.
Le socle du village autrefois naturel ou aménagé en restanques est aujourd’hui composé d’habitat pavillonnaire plus ou moins lâche s’étendant en nappe dans la plaine. La forme historique se trouve déstructurée.
Si les cœurs de village ont préservé les caractères de l’architecture traditionnelle et de ses façades en pierre aux volets colorés, cet habitat traditionnel a cédé la place à des formes plus standardisées avec des façades en enduits colorés.
Les nouvelles zones d’habitat affichent un bâti à la fois plus disparate mais aussi répétitif.
Les paysages de cette unité paysagère sont l’évocation même de la Provence dans l’imaginaire collectif, que ce soit les vastes étendues de pinède et de garrigue que les cultures de vignes et d’oliviers.
Face à la pression urbaine, la nécessité de les préserver est cependant considérée ; des politiques sont engagées pour la préservation des espaces cultivés notamment au travers des aides pour l’accueil de nouveaux cultivateurs, pour la création de pépinières d’entreprises agricoles et la mise en place de ZAP (Zones Agricoles Protégées), PAEN (périmètres de Protection des Espaces Agricoles et Naturels périurbains) et autres parcs agricoles.
Au-delà de leur valeur paysagère et dans ce que l’agriculture construit comme paysage, sont associés à cette activité des bastides, domaines et châteaux, héritages de pratiques anciennes prestigieuses ainsi que des ouvrages plus ordinaires, comme les cabanons, les puits et restanques mais qui sont aussi le vocabulaire paysager provençal.
Les domaines viticoles sont l’occasion d’œnotourisme, tourisme sélectif mais qui profite à l’économie du territoire et aux autres éléments de patrimoine qui méritent d’être découverts : moulins, chapelles, vestiges gallo-romains…
Les massifs des Côtes, les Roques et de la Trévaresse se qualifient par ses vastes étendues de pinèdes et de garrigues. Les chemins qui les parcourent offrent aussi des panoramas exceptionnels et rares sur la vallée de la Durance, la plaine de la Crau et le massif des Alpilles. Au-delà de leur valeur écologique, ces collines boisées participent à la qualité de vie des habitants.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme. Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé et des matériaux et couleurs étrangers aux palettes locales.
Composer les façades des nouvelles rues.
Organiser les nouvelles extensions en assurant la cohérence entre formes historiques et nouvelles.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante (orientation des faîtages, trame viaire) et penser des espaces publics continus comme élément de structure urbaine (rues, places, évasement…) et non en « poches » (voies en boucle).
S’appuyer sur des structures paysagères pour la composition urbaine : ripisylves, haies, alignements d’arbres…
Aménager des espaces tampons et de transition comme des prairies pour un traitement qualitatif des lisières urbaines
Ne pas déconstruire la silhouette d’un village par des volumes bâtis en rupture avec la trame urbaine (orientation, gabarit…).
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la mosaïque agricole et la multiplicité des paysages.
Soutenir une agriculture extensive respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité viticole : hangars, chaix… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments construits : puits, cabanons, murs en pierre…
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets, Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours.
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Poursuivre les aménagements de lutte contre les incendies intégrés au paysage en prenant référence auprès des actions engagées par les sites classés (GSSV), les parcs naturels régionaux et nationaux ainsi que celles du Conseil départemental sur les parcs et domaines départementaux : pistes DFCI, pistes coupe-feux, citernes…
Gérer les accès au site et renforcer les campagnes de sensibilisation.
Encadrer et surveiller l’entretien des forêts privées.
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements pour limiter le risque incendie : prairies, parcelles cultivées…
Préférer des principes de replantation aléatoires et proscrire les plantations en ligne le cas échéant.
Choisir des espèces locales et planter petit.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme. Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé et des matériaux et couleurs étrangers aux palettes locales.
Composer les façades des nouvelles rues.
Organiser les nouvelles extensions en assurant la cohérence entre formes historiques et nouvelles.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante (orientation des faîtages, trame viaire) et penser des espaces publics continus comme élément de structure urbaine (rues, places, évasement…) et non en « poches » (voies en boucle).
S’appuyer sur des structures paysagères pour la composition urbaine : ripisylves, haies, alignements d’arbres…
Aménager des espaces tampons et de transition comme des prairies pour un traitement qualitatif des lisières urbaines
Ne pas déconstruire la silhouette d’un village par des volumes bâtis en rupture avec la trame urbaine (orientation, gabarit…).
Encourager une agriculture diversifiée qui participe à la mosaïque agricole et la multiplicité des paysages.
Soutenir une agriculture extensive respectueuses de l’environnement.
Encourager la reconversion de friches en cultures.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité viticole : hangars, chaix… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments construits : puits, cabanons, murs en pierre…
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets, Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours.
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Poursuivre les aménagements de lutte contre les incendies intégrés au paysage en prenant référence auprès des actions engagées par les sites classés (GSSV), les parcs naturels régionaux et nationaux ainsi que celles du Conseil départemental sur les parcs et domaines départementaux : pistes DFCI, pistes coupe-feux, citernes…
Gérer les accès au site et renforcer les campagnes de sensibilisation.
Encadrer et surveiller l’entretien des forêts privées.
Maintenir des espaces tampon entre les zones habitées et les boisements pour limiter le risque incendie : prairies, parcelles cultivées…
Préférer des principes de replantation aléatoires et proscrire les plantations en ligne le cas échéant.
Choisir des espèces locales et planter petit.
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