Unité du littoral, cette large baie accueille la ville de La Ciotat, qui en occupe la plus grande surface. Et au nord, accroché aux versants, le village de Ceyreste domine la baie.
Unité du littoral, cette large baie accueille la ville de La Ciotat, qui en occupe la plus grande surface. Et au nord, accroché aux versants, le village de Ceyreste domine la baie.
« un vaste croissant à cheval, d’ouest en est, sur les Bouches-du-Rhône et le Var. Les reliefs les plus hauts et les plus pittoresques encadrent la ville de La Ciotat. Face au large, ils dominent la mer en falaises vertigineuses s’étirant jusqu’à l’Ile Verte qui ferme la baie. Ces reliefs se prolongent vers l’est par des collines littorales qui plongent dans la mer au cap de Saint-Louis. On atteint ici la limite entre les départements des Bouches-du-Rhône et du Var. Au nord-est s’ouvre la plaine viticole de Saint-Cyr-sur-mer. »
C’est une unité paysagère avant tout urbaine même si elle possède des espaces de nature exceptionnels comme le massif de la Grande Tête, le Bec de l’Aigle, les falaises Soubeyranes. Ici les reliefs sont singuliers et vertigineux : la silhouette du Bec de l’Aigle si particulière ; les falaises Soubeyranes et leurs « à-pics » entre Cassis et La Ciotat, celles du Liouquet, plus modestes, entre La Ciotat et Les Lecques à Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var.
Elle a été terre de vignobles et d’arboriculture. Ce passé viticole est très souvent évoqué dans les aménagements urbains de La Ciotat.
Elle est aussi industrielle avec les chantiers navals. Leur reconversion dans les années 2000 en a fait un site mondial leader, spécialisé dans l’entretien et la réparation des « megayachts ». Les portiques de ses chantiers navals sont des éléments de paysage à part entière.
Un paysage littoral majestueux de garrigues et de pinèdes, en amphithéâtre autour du vaste plan d’eau de la baie, s’interrompt à l’Ouest par le triangle abrupt du Bec de l’Aigle et son île jumelle.
Vers l’est, les collines de la pointe du Défens plongent dans la mer. On est alors dans le Var.
Le Cap Canaille s’avance en belvédère vertigineux au-dessus de Cassis face aux Calanques.
Depuis cette crête, le promeneur découvre La Ciotat, blottie en pied de pente à l’est. La cité apparaît comme un fourmillement de maisons et d’immeubles entre montagne et cap. Les clochers et les structures métalliques des grues de l’ancien chantier naval dominent les toits. Des zones d’activités prolongent la ville vers l’intérieur des terres. Elles ont été implantées sur de larges plates-formes creusées dans les versants.
Sur le rivage, un liseré de cabanons borde les plages. Des villas se devinent entre les oliviers et les pinèdes. Le profil spectaculaire du Bec de l’Aigle accroche le regard, masse sombre sur laquelle se détache le fin réseau des grues du port.
Le port, la ville et le cap composent l’image forte de l’unité de paysage.
C’est à Cassis que Derain fait évoluer son style fauviste jusqu’à une structuration annonçant le cubisme […].
Avant lui, les peintres de l’École Provençale du Paysage se sont focalisés sur les aspects spectaculaires du littoral entre Marseille et la Ciotat. Ainsi Marius Engalière, Auguste Aiguier, Paul Guigou, Charles Camoins…
Emile Loubon, Othon Friesz et Adolphe Monticelli ont peint le port de La Ciotat.
Les sous-unités paysagères individualisent des paysages qui composent une unité paysagère et font valoir des spécificités au sein de l’unité.
De Cassis à l’anse du Mugel s’élève un front d’escarpements abrupts plongeant vertigineusement dans la mer. Au-dessus d’un ensemble de strates de roches brunes, noires et grises, ces indentations ocres forment les plus hautes falaises littorales de France (plus de 400 m de haut).
Au pied de cette imposante muraille, un amoncellement de roches, d’éboulis et de dalles renversées témoigne d’une érosion active. L’aspect chaotique et sauvage du littoral, totalement inaccessible, se découvre depuis la route des crêtes, en belvédère.
L’éperon du sémaphore du Bec de l’Aigle constitue la limite entre le site ouvert de la baie de La Ciotat vers l’est et la haute falaise qui dialogue avec le massif des Calanques à l’ouest. Au sein de roches siliceuses sombres et de poudingues, l’érosion a dégagé de minuscules et pittoresques calanques, aux parois déchiquetées rouge sombre et coiffées de pins maritimes. L’arête spectaculaire du Bec de l’Aigle est le signal identitaire du paysage de La Ciotat.
A l’est, un glacis de versants dénudés par l’incendie est marqué par les zébrures régulières des plantations de reboisement.
Un large panorama se découvre avec des vues lointaines par temps clair vers les crêtes de la Sainte-Baume et jusqu’aux massifs nord-toulonnais. Le vent a sculpté des formes rocheuses évocatrices : arches et pointes, grottes… pendants des vertigineux gradins d’une carrière ancienne.
La ville est blottie en pied de pente et son port lové dans une anse au pied du rocher du Bec de l’Aigle. L’urbanisation gagne sur la garrigue, immeubles et pavillons grimpent la pente au contact direct de la nature austère du Cap Canaille.
La particularité du centre urbain est la grande homogénéité de son plan orthogonal avec des îlots longs et étroits et de hautes façades. La ville est largement ouverte sur les anciens chantiers.
Les hangars massifs et les superstructures aériennes des grues et des portiques confèrent au site une échelle ample dont l’effet est accentué par la proximité des falaises rouges en arrière-plan et par l’étendue de la baie.
Un hémicycle en pente douce, ouvert à l’est sur la baie, forme une couronne continue d’aspect uniforme depuis les lointains.
Le paysage est structuré par un réseau de vallats et de petits reliefs boisés de pins maritimes qui couronnent le village de Ceyreste.
Sur les versants et la plaine littorale, le tissu urbain constitué de pavillonnaire, de zones commerciales et de zones d’activités banalise le paysage, traversé par l’autoroute et la voie ferrée.
A l’extrémité nord-est des crêtes, au-delà du versant boisé, le relief s’aplanit et devient l’extrémité du vaste plateau karstique du pied de la Sainte-Baume. La garrigue éparse est ponctuée de pins d’Alep et de chênes blancs.
Ce paysage annonce le grand plateau du Camp qui s’étend dans le Var.
La géomorphologie est l’élément structurant majeur du paysage et elle détermine son aspect pittoresque et son identité :
Ce sont autant de formes évocatrices transcrites dans la toponymie.
Dans la plaine littorale, au Liouquet, les restanques et les murets entourant les parcelles structurent encore l’espace. Oliviers, vignes et vergers donnent une image campagnarde évocatrice des terroirs anciens.
Ces espaces sont aujourd’hui soumis à une intense poussée urbaine.
De nombreuses terrasses abandonnées forment une trame encore lisible sous la garrigue autour de La Ciotat, de Ceyreste et sur les versants en adret.
La garrigue à chêne kermès surmontée de pins d’Alep et de quelques îlots de chênes verts forme la base du paysage végétal de l’unité.
Les pins d’Alep et quelques pins parasol caractérisent le rivage où les pinèdes subsistent en bosquets sur les caps et autour de la ville. L’ancienne forêt de Ceyreste présente un remarquable mélange de pins et de chênes verts et blancs.
Le Bec de l’Aigle, siliceux, est couvert d’une formation originale comparable à celle des Maures avec en particulier arbousier, bruyère arborescente, lavande stoechas et quelques chênes liège. Le deuxième groupement intéressant, constitué de bruyère multiflore et de romarin, est présent jusqu’à l’est du bassin du Beausset.
Une espèce très rare est recensée : l’Anthyllis cytisoïdes.
La ville de La Ciotat est très présente dans le paysage. Elle est l’un des éléments caractéristiques du littoral.
Les extensions récentes de l’habitat et des zones d’activités et les infrastructures ont profondément modifié le paysage.
La structure urbaine a été évoquée dans la description des sous-unités paysagères.
Le rivage offre une succession de plages et de caps aux falaises ocres dominées de pins. Il est ponctué de cabanons, de villas et bordé de jardins en restanques.
Les particularités écologiques de cette unité paysagère sont liées à cette frange littorale, avec le Cap Canaille, les falaises Soubeyranes et le Bec de l’Aigle.
Les falaises Soubeyranes, dont fait partie le Cap Canaille, renferment des formations végétales basses caractéristiques des milieux rupicoles calcaires (crêtes, barres et falaises, lapiaz, éboulis…).
Les pieds de falaises sablonneux de ce massif constituent des milieux particulièrement originaux offrant des espèces très rares. Culminant à près de 400 m, ces falaises offrent également une dualité entre littoral et montagne intéressante.
Mais c’est surtout le Bec de l’Aigle qui fait l’originalité écologique de cette unité. En effet, constituées de poudingues siliceux, les falaises du Bec de l’Aigle abritent une enclave de la végétation silicicole, unique dans le département mais que l’on retrouve dans les massifs des Maures et de l’Estérel du département voisin du Var, avec notamment la lande à lavande des Maures.
Ce secteur renferme aussi une petite population de palmiers nains (Chamaerops humilis), espèce des côtes méditerranéennes, rare sur le littoral français et absente sur le reste du département.
• Les atouts
• Les fragilités
• Carte des infrastructures
L’A50 confère à l’unité paysagère une attractivité pour l’activité économique notamment. Aménagée avec des murs anti-bruit, elle offre peu de vues sur la baie de La Ciotat mais en revanche les collines qui entourent la baie sont les horizons de cet axe de déplacement.
L’unité paysagère est ensuite parcourue par la RD3 qui dessert Ceyreste, la RD559 route littorale avec le département du Var voisin et la RD141, appelée route des Crêtes, qui relie La Ciotat à Cassis. Cette dernière offre des panoramas sur la baie. Elle traverse des zones de végétation basse de type garrigue.
La RD559 est l’axe structurant de la commune. Aménagé avec un terre-plein central végétalisé, il connecte le réseau secondaire et draine les flux hors du centre historique avant de rejoindre sa section en littoral.
Le maillage viaire est ensuite composé de routes secondaires et de rues dont les paysages alternent entre péri-urbain, centre historique et activités. Ce maillage est à l’échelle de la densité urbaine.
Extensions urbaines pavillonnaires, les cabanons
le processus s’est confirmé excepté pour les cabanons.
Extension de la zone d’activités Athélia à La Ciotat sur les pentes de la colline de Mentaure avec un risque d’impact visuel majeur
une nouvelle zone est ouverte à l’urbanisation, Athelia V, depuis 2015.
Projet d’extension du site de la décharge du Mentaure
projet non réalisé, voir cartes page précédente. Le site a été fermé et remblayé.
Recherche de sites éoliens
pas de projet autorisé à ce jour.
Les évolutions constatées permettent d’établir les enjeux. Les enjeux sont les aspects des évolutions qui préoccupent les acteurs du territoire, les gestionnaires et/ou les populations.
Cette ample unité paysagère offre de larges panoramas sur l’ensemble de l’amphithéâtre des reliefs depuis la mer, le rivage et les routes. Les vues en belvédère sur la ville, le rivage et la baie sont multiples, ce qui confère une grande sensibilité visuelle à l’ensemble des versants et du littoral.
Tout aménagement y est fortement perçu. Le rivage au nord est structuré par de petites collines littorales qui modèlent des criques, des caps et des falaises. Ces microsites sont très pittoresques. Les hauteurs dominant la mer forment des points focaux particulièrement sensibles. La sensibilité des sites vis-à-vis de l’implantation de projets éoliens est majeure sur les reliefs et très forte sur les piémonts.
Une garrigue rase et des bosquets de pins couvrent les versants au-dessus de La Ciotat. Le couvert forestier est continu autour de Ceyreste. Ces secteurs sont d’une très grande richesse écologique et d’une grande sensibilité aux incendies.
Le paysage est marqué par les nombreux reboisements en conifères. La trame régulière des arbres plantés sur les versants du Cap Canaille modifie la perception du paysage, sa physionomie et ses ambiances. Le reboisement crée des effets de masque et d’ombre. Il introduit dans le parcours des sites des cloisonnements et un risque de fermeture des perspectives.
La ville de La Ciotat forme une entité compacte et continue, bien lisible au pied du versant de garrigue du Cap Canaille. Il n’y a pas de transition urbaine diffuse qui mite l’espace : cette lisibilité des limites de la ville est d’un grand intérêt paysager.
Le Parc National des Calanques, les EBC (Espaces Boisés Classés) ou zones N (zones Naturelles) des PLU ont posé, en grande partie, les limites périphériques de l’urbanisation. Le paysage des collines porte l’enjeu d’une sensibilité visuelle au travers des évolutions suivantes :
Le paysage des collines compose le cadre paysager de la baie de La Ciotat. À ce titre il doit faire l’objet d’attentions particulières.
La majesté des lieux attire bien au-delà des riverains. Nombre de randonneurs, promeneurs, sportifs…pratiquent ces espaces. Les enjeux sont ici ceux de la fréquentation, voire de la sur-fréquentation, des espaces naturels :
La couronne des collines et les périmètres de protection circonscrivent l’urbanisation dans les vallons et la plaine littorale. Ne pouvant s’étaler au-delà des limites actuelles, la tendance est la densification du tissu urbain. Que ce soit la construction de nouveaux logements, l’implantation de nouvelles entreprises ou l’agrandissement de l’offre commerciale, l’enjeu tient dans le processus de continuum urbain.
Assurer un traitement qualitatif des abords (parking, aires de stockage et de manutention) et des interfaces.
Recoudre avec le tissu urbain environnant.
Travailler les marges de recul tout en conciliant le besoin d’être vu.
Gérer la signalétique (enseignes et pré-enseignes, panneaux publicitaires).
Avoir une exigence architecturale pour les bâtiments afin d’éviter le prototype et concilier les chartes des enseignes.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Aménager les interfaces avec les milieux forestiers pour assurer leur préservation et limiter les risques pour les biens et les personnes : espace cultivé, prairie…
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé. Éviter des matériaux et des couleurs étrangers aux palettes locales.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante et penser des espaces publics continus comme élément de structure et de respirations urbaines (rues, places, évasement…).
Organiser les transitions entre ville et « campagne » ou ville et « nature ».
Graduer les densités depuis la périphérie vers le centre
Assurer la qualité des entrées de ville ou les restructurer le cas échéant.
S’appuyer sur des structures paysagères : alignements d’arbres, haies, boisement…
Maintenir des coupures urbaines et des espaces de respiration au sein du tissu urbain : parc, jardins familiaux, agriculture urbaine…
Assurer la qualité des entrées de ville.
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé par les Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, le Conseil Départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Informer, communiquer pour aller dans le sens de la connaissance et le respect des milieux et habitats naturels y compris au sujet des Espèces Exotiques Envahissantes (information des gestionnaires et des riverains).
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Gérer la fréquentation et l’accueil terrestres mais aussi maritime (mouillage des bateaux…).
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Soutenir l’agriculture urbaine et péri-urbaine pour leur rôle dans la qualité des lisières urbaines et la composition de coupures urbaines. Encourager l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement et maintenir la diversité des paysages.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Privilégier la reconversion des friches en cultures ou prairie a minima.
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets.
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours ou les créer si nécessaire.
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Assurer un traitement qualitatif des abords (parking, aires de stockage et de manutention) et des interfaces.
Recoudre avec le tissu urbain environnant.
Travailler les marges de recul tout en conciliant le besoin d’être vu.
Gérer la signalétique (enseignes et pré-enseignes, panneaux publicitaires).
Avoir une exigence architecturale pour les bâtiments afin d’éviter le prototype et concilier les chartes des enseignes.
Avoir une gestion économe des sols et encourager des formes urbaines compactes.
Limiter l’effet « mitage » des boisements en pensant densité et forme.
Assurer l’inscription des nouvelles constructions dans la pente pour éviter des terrassements « cicatrices ».
Aménager les interfaces avec les milieux forestiers pour assurer leur préservation et limiter les risques pour les biens et les personnes : espace cultivé, prairie…
Promouvoir une qualité architecturale conforme à l’identité locale pour éviter la répétition d’un modèle standardisé. Éviter des matériaux et des couleurs étrangers aux palettes locales.
Assurer la continuité avec la trame urbaine existante et penser des espaces publics continus comme élément de structure et de respirations urbaines (rues, places, évasement…).
Organiser les transitions entre ville et « campagne » ou ville et « nature ».
Graduer les densités depuis la périphérie vers le centre
Assurer la qualité des entrées de ville ou les restructurer le cas échéant.
S’appuyer sur des structures paysagères : alignements d’arbres, haies, boisement…
Maintenir des coupures urbaines et des espaces de respiration au sein du tissu urbain : parc, jardins familiaux, agriculture urbaine…
Assurer la qualité des entrées de ville.
Organiser l’accueil des visiteurs en prenant référence du travail engagé par les Parcs Nationaux, Parcs Naturels Régionaux, le Conseil Départemental avec le label des Parcs et Domaines Départementaux…
Informer, communiquer pour aller dans le sens de la connaissance et le respect des milieux et habitats naturels y compris au sujet des Espèces Exotiques Envahissantes (information des gestionnaires et des riverains).
Aménager pour préserver les milieux des dégradations liées à la fréquentation et aux pratiques de loisirs : piétinement, déchets, sentes sauvages…
Gérer la fréquentation et l’accueil terrestres mais aussi maritime (mouillage des bateaux…).
Privilégier l’accès aux espaces de loisirs par des moyens alternatifs à la voiture : modes doux, navettes… pour limiter les besoins en aires de stationnement notamment.
Soutenir l’agriculture urbaine et péri-urbaine pour leur rôle dans la qualité des lisières urbaines et la composition de coupures urbaines. Encourager l’agriculture de proximité en faveur de la reconstitution des circuits courts, pour favoriser les pratiques extensives respectueuses de l’environnement et maintenir la diversité des paysages.
Accompagner les équipements nécessaires à l’activité agricole : hangars, serres… dans leur forme, dimensions, matériaux…
Encourager la réhabilitation des bâtiments d’exploitation traditionnels et la préservation des petits éléments : puits, cabanons, murs en pierre…
Privilégier la reconversion des friches en cultures ou prairie a minima.
Aider les éleveurs en place et accompagner les nouveaux projets.
Maintenir des surfaces suffisantes aux parcours ou les créer si nécessaire.
Faciliter la mise en place d’équipements/bergeries, nouvelles zones de parcours…
Hôtel du Département – 52 avenue de Saint Just, 13 256 Marseille Cedex 20