Un premier temps, commun aux quatre ateliers, consistait à identifier les paysages caractéristiques du département qu’ils soient référents, paysages ambassadeurs du département, ou dégradés. Il s’agissait également de qualifier d’une manière générale l’évolution des paysages du département. Ces éléments contribueront à la détermination des sites à enjeux.
Le deuxième temps de l’atelier interrogeait les caractéristiques attribuées aux paysages, en fonction du thème de la journée, et permettait de recueillir la connaissance de projets à venir à court ou moyen terme. Ils complèteront l’identification des sites à enjeux et poseront les prémices d’Objectifs de Qualité Paysagère.
Enfin le troisième temps consistait à établir les facteurs d’évolution et leurs conséquences sur les paysages. Seront ainsi identifiées les dynamiques des paysages au regard des évolutions établies. Les nouveaux enjeux pourront être définis, spatialisés et hiérarchisés. Ils permettront d’établir les modalités pour accompagner, maintenir, valoriser et préserver les paysages et installer l’atlas dans sa fonction de référentiel pour l’aménagement du territoire.
Mot | Définition |
---|---|
Adret | Versant le plus ensoleillé d'une vallée. L'adret est le versant le plus favorable aux cultures et à l'installation humaine. |
Agglomération urbaine | Une agglomération urbaine désigne un ensemble urbanise? en continuité, comprenant la commune-centre et sa banlieue. |
Anoxie | Privation, absence d'oxygène. |
Anthropophile | Se dit des animaux et des plantes que l'on rencontre surtout dans les lieux habités. |
Anticlinal | Pli d'une couche géologique de forme convexe (en forme de dôme). |
Assec | Période pendant laquelle un étang est asséché pour la culture de céréales. |
AVAP (ex ZPPAUP) | Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine. Servitude d'utilité publique ayant pour objet de « promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces ». Les avap ont été instituées par la loi grenelle II du 12 juillet 2010 en remplacement des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). |
Béal | Petit canal d'irrigation. |
Boréo-alpine | Terme pour désigner une espèce à affinité montagnarde, en référence aux régions biogéographiques. |
Calanque | En Provence, crique étroite et allongée, aux parois rocheuses escarpées. |
Camelle | Tas de sel dans un marais salant. |
Cavicole | Se dit des animaux qui recherchent l'obscurité et qui se réfugient ou vivent dans des grottes ou cavités. |
Coussoul | Écosystème unique de la plaine de la Crau. Pâturage semi-aride qui se développe sur un sous-sol qui isole le terrain superficiel de la nappe phréatique, empêchant ainsi les racines des plantes d'y trouver l'humidité nécessaire et à l'aide du mistral qui apporte une sécheresse à laquelle la végétation a dû s'adapter. |
Cuesta | Forme du relief dissymétrique constituée d'un côté par un talus à profil concave en pente raide, et de l'autre par un plateau doucement incliné en sens inverse. |
Déperchement | Se dit d'un village reconstruit en pied (sur la pente ou en plaine) du village historique. |
Endémique | L'endémisme caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée. |
ENS | De compétence départementale, un Espace Naturel Sensible est un site d'intérêt faunistique et floristique qui présente une richesse et une valeur au regard de ces caractéristiques. Cet espace écologique remarquable participe au maintien de la biodiversité pour que les générations futures puissent bénéficier de la diversité des espèces animales et végétales et des services écosystémiques rendus. |
Étiage | Niveau moyen le plus bas d'un cours d'eau, à partir duquel on mesure les crues. |
Futaie | Forêt de grands arbres aux fûts dégagés. |
Génoise | Élément architectural de toiture composé de tuiles-canal pouvant être agrémenté de rangs de feuillet et servant à éloigner les eaux de ruissellement des façades. |
Grau | Chenal reliant un étang côtier à la mer ; embouchure d'un fleuve côtier. |
Halieutique | Qui relève de la pêche. |
Halophile | Qui croît dans les milieux salés. |
Huerta | Plaine irriguée très fertile, en Espagne |
Hydromorphe | Se dit d'un sol marqué par une saturation en eau, au moins saisonnière (souvent en hiver), provoquant une privation d'oxygène. |
Incastellamento | Est un terme provenant de l'italien et traduit en français par « enchâtellement ». Dans la plupart des cas, ce mot désigne l'action de fortifier des habitats par un château, en particulier à l'époque médiévale. |
Iscle | Banc de sable au milieu d'un cours d'eau. |
Lapiaz | Formation géologique qui se forme à la surface des roches calcaires et dolomites à cause du ruissellement des eaux de pluie qui ont un effet de dissolvant sur la roche. |
Lauron | Puits naturels ouverts dans les alluvions récentes de la Crau d'où jaillit une eau claire, douce et fraîche qui se répand le plus souvent dans les marais. |
Lentique | Se dit d'un écosystème aquatique propre aux eaux calmes (cours d'eau) ou aux eaux stagnantes (étang, mare). |
Mésophile | Qualifie les êtres vivants qui croissent et prospèrent dans un milieu ou sous un climat qui n'est pas extrême. |
Messicole | Vient du latin messio qui signifie « moisson ». Se dit de plantes annuelles ou parfois vivaces qui poussent dans les champs de céréales (blé, orge, seigle...) où leurs graines germent souvent à l'automne ou en hiver pour s'épanouir pleinement avant ou au moment des moissons. Elles résistent au travail du sol, restent en terre et germent ensuite. |
Paléarctique | L'une des huit régions biogéographiques (écozones) terrestres. |
Pélagique | (espèce pélagique) : animal ou végétal qui ne vit pas sur le fond mais qui nage et qui flotte en pleine mer. |
Poljé | Dépression ou cuvette à fond plat ceinturée par des parois rocheuses et caractérisée par des dimensions imposantes calculées en kilomètres voire en dizaines de kilomètres de longueur et de largeur. |
Poudingue | Amalgame naturel de cailloux réunis par un ciment pierreux et formant une sorte de roche. |
Psammophile | Désigne les espèces qui effectuent tout ou partie de leur cycle de vie dans un substrat sableux. |
Radioconcentrique | Forme qui rayonne à partir du centre. On dit qu'une ville a un plan radioconcentrique lorsque ses quartiers s'organisent en cercles concentriques, du centre-ville à la périphérie. |
Région biogéographique | La directive « habitats, faune, flore » définit onze régions biogéographiques terrestres et sept régions biogéographiques marines. La France est concernée par quatre régions terrestres (atlantique, alpine, continentale et méditerranéenne) et deux régions marines (marine atlantique et marine méditerranéenne). |
Ripicole - rivulaire | Se dit d'une espèce végétale qui se développe en bordure des eaux courantes. |
Ripisylve | Formations végétales qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau. Elles sont constituées de peuplements particuliers, dus à la présence d'eau sur des périodes plus ou moins longues : saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes en hauteur, chênes pédonculés et charmes sur le haut des berges. |
Roubine | En Camargue, petit canal reliant la mer à un étang, utilisé notamment pour l'irrigation des rizières. |
Sansouïre | Biotope composé de terres inondées lors de très hautes marées ou par irrigation artificielle d'eau de mer et donc très salines. Exemple : les lagunes et la Camargue. |
Silicole | Qui croît en terrain siliceux. |
Synclinal | Pli d'une couche géologique de forme concave (en forme de cuvette). Antonyme : anticlinal. |
Taillis | Régénération naturelle d'une forêt par rejets de souche obtenue en recépant les arbres selon une périodicité (révolution) variable avec les espèces. |
They | Désigne, en Camargue, des formations sableuses récentes à l'embouchure du Rhône, résultats d'une interaction permanente entre la mer et le fleuve. Ils forment un paysage littoral aux spécificités écologiques et patrimoniales remarquables. |
Ubac | Versant le moins ensoleillé d'une vallée, souvent forestier. |
Xérique | Milieu caractérisé par une aridité persistante. |
Xérophile | Se dit des plantes qui sont adaptées aux milieux secs. |
ZNIEFF | Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Deux types de zones sont définis : les zones de type I sont des secteurs de superficie en général limitée, caractérisés par leur intérêt biologique remarquable. Les zone de type II correspondent à des ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes, souvent de plus grande superficie. |
Mot | Définition |
---|---|
Adret | Versant le plus ensoleillé d'une vallée. L'adret est le versant le plus favorable aux cultures et à l'installation humaine. |
Agglomération urbaine | Une agglomération urbaine désigne un ensemble urbanise? en continuité, comprenant la commune-centre et sa banlieue. |
Anoxie | Privation, absence d'oxygène. |
Anthropophile | Se dit des animaux et des plantes que l'on rencontre surtout dans les lieux habités. |
Anticlinal | Pli d'une couche géologique de forme convexe (en forme de dôme). |
Assec | Période pendant laquelle un étang est asséché pour la culture de céréales. |
AVAP (ex ZPPAUP) | Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine. Servitude d'utilité publique ayant pour objet de « promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces ». Les avap ont été instituées par la loi grenelle II du 12 juillet 2010 en remplacement des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). |
Béal | Petit canal d'irrigation. |
Boréo-alpine | Terme pour désigner une espèce à affinité montagnarde, en référence aux régions biogéographiques. |
Calanque | En Provence, crique étroite et allongée, aux parois rocheuses escarpées. |
Camelle | Tas de sel dans un marais salant. |
Cavicole | Se dit des animaux qui recherchent l'obscurité et qui se réfugient ou vivent dans des grottes ou cavités. |
Coussoul | Écosystème unique de la plaine de la Crau. Pâturage semi-aride qui se développe sur un sous-sol qui isole le terrain superficiel de la nappe phréatique, empêchant ainsi les racines des plantes d'y trouver l'humidité nécessaire et à l'aide du mistral qui apporte une sécheresse à laquelle la végétation a dû s'adapter. |
Cuesta | Forme du relief dissymétrique constituée d'un côté par un talus à profil concave en pente raide, et de l'autre par un plateau doucement incliné en sens inverse. |
Déperchement | Se dit d'un village reconstruit en pied (sur la pente ou en plaine) du village historique. |
Endémique | L'endémisme caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée. |
ENS | De compétence départementale, un Espace Naturel Sensible est un site d'intérêt faunistique et floristique qui présente une richesse et une valeur au regard de ces caractéristiques. Cet espace écologique remarquable participe au maintien de la biodiversité pour que les générations futures puissent bénéficier de la diversité des espèces animales et végétales et des services écosystémiques rendus. |
Étiage | Niveau moyen le plus bas d'un cours d'eau, à partir duquel on mesure les crues. |
Futaie | Forêt de grands arbres aux fûts dégagés. |
Génoise | Élément architectural de toiture composé de tuiles-canal pouvant être agrémenté de rangs de feuillet et servant à éloigner les eaux de ruissellement des façades. |
Grau | Chenal reliant un étang côtier à la mer ; embouchure d'un fleuve côtier. |
Halieutique | Qui relève de la pêche. |
Halophile | Qui croît dans les milieux salés. |
Huerta | Plaine irriguée très fertile, en Espagne |
Hydromorphe | Se dit d'un sol marqué par une saturation en eau, au moins saisonnière (souvent en hiver), provoquant une privation d'oxygène. |
Incastellamento | Est un terme provenant de l'italien et traduit en français par « enchâtellement ». Dans la plupart des cas, ce mot désigne l'action de fortifier des habitats par un château, en particulier à l'époque médiévale. |
Iscle | Banc de sable au milieu d'un cours d'eau. |
Lapiaz | Formation géologique qui se forme à la surface des roches calcaires et dolomites à cause du ruissellement des eaux de pluie qui ont un effet de dissolvant sur la roche. |
Lauron | Puits naturels ouverts dans les alluvions récentes de la Crau d'où jaillit une eau claire, douce et fraîche qui se répand le plus souvent dans les marais. |
Lentique | Se dit d'un écosystème aquatique propre aux eaux calmes (cours d'eau) ou aux eaux stagnantes (étang, mare). |
Mésophile | Qualifie les êtres vivants qui croissent et prospèrent dans un milieu ou sous un climat qui n'est pas extrême. |
Messicole | Vient du latin messio qui signifie « moisson ». Se dit de plantes annuelles ou parfois vivaces qui poussent dans les champs de céréales (blé, orge, seigle...) où leurs graines germent souvent à l'automne ou en hiver pour s'épanouir pleinement avant ou au moment des moissons. Elles résistent au travail du sol, restent en terre et germent ensuite. |
Paléarctique | L'une des huit régions biogéographiques (écozones) terrestres. |
Pélagique | (espèce pélagique) : animal ou végétal qui ne vit pas sur le fond mais qui nage et qui flotte en pleine mer. |
Poljé | Dépression ou cuvette à fond plat ceinturée par des parois rocheuses et caractérisée par des dimensions imposantes calculées en kilomètres voire en dizaines de kilomètres de longueur et de largeur. |
Poudingue | Amalgame naturel de cailloux réunis par un ciment pierreux et formant une sorte de roche. |
Psammophile | Désigne les espèces qui effectuent tout ou partie de leur cycle de vie dans un substrat sableux. |
Radioconcentrique | Forme qui rayonne à partir du centre. On dit qu'une ville a un plan radioconcentrique lorsque ses quartiers s'organisent en cercles concentriques, du centre-ville à la périphérie. |
Région biogéographique | La directive « habitats, faune, flore » définit onze régions biogéographiques terrestres et sept régions biogéographiques marines. La France est concernée par quatre régions terrestres (atlantique, alpine, continentale et méditerranéenne) et deux régions marines (marine atlantique et marine méditerranéenne). |
Ripicole - rivulaire | Se dit d'une espèce végétale qui se développe en bordure des eaux courantes. |
Ripisylve | Formations végétales qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau. Elles sont constituées de peuplements particuliers, dus à la présence d'eau sur des périodes plus ou moins longues : saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes en hauteur, chênes pédonculés et charmes sur le haut des berges. |
Roubine | En Camargue, petit canal reliant la mer à un étang, utilisé notamment pour l'irrigation des rizières. |
Sansouïre | Biotope composé de terres inondées lors de très hautes marées ou par irrigation artificielle d'eau de mer et donc très salines. Exemple : les lagunes et la Camargue. |
Silicole | Qui croît en terrain siliceux. |
Synclinal | Pli d'une couche géologique de forme concave (en forme de cuvette). Antonyme : anticlinal. |
Taillis | Régénération naturelle d'une forêt par rejets de souche obtenue en recépant les arbres selon une périodicité (révolution) variable avec les espèces. |
They | Désigne, en Camargue, des formations sableuses récentes à l'embouchure du Rhône, résultats d'une interaction permanente entre la mer et le fleuve. Ils forment un paysage littoral aux spécificités écologiques et patrimoniales remarquables. |
Ubac | Versant le moins ensoleillé d'une vallée, souvent forestier. |
Xérique | Milieu caractérisé par une aridité persistante. |
Xérophile | Se dit des plantes qui sont adaptées aux milieux secs. |
ZNIEFF | Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Deux types de zones sont définis : les zones de type I sont des secteurs de superficie en général limitée, caractérisés par leur intérêt biologique remarquable. Les zone de type II correspondent à des ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes, souvent de plus grande superficie. |
Hôtel du Département – 52 avenue de Saint Just, 13 256 Marseille Cedex 20